L’OPAM, photo d’illustration@DR
Libreville, 29 aout (Gabonactu.com) – L’organisation patronale des médias du Gabon (OPAM) a saisi la haute autorité de la communication (HAC) pour solliciter la réduction ou la levée pure et simple de la sanction infligée aux journaux « La Loupe » et « Echos du Nord », dans une correspondance que son président a adressée mercredi celui de la HAC.
Cette demande est consécutive à la révision à la baisse de la sanction infligée à la chaine câblée française France 2 pour « avoir terni l’image du Gabon » à travers la rediffusion d’un documentaire jugé « orienté et provocateur ».
La sanction infligée par la HAC est passée d’une suspension de 12 mois à 3 mois en l’espace d’une semaine.
« En voyant à la baisse, la peine frappant la chaine de télévision internationale France 2, certainement suite à un recours gracieux, votre institution de régulation ne peut, si elle veut préserver sa réputation, ignorer que des organes de presse locaux purgent également des peines de suspension venant de la HAC », a fait remarquer Guy Pierre Biteghé, président de l’OPAM, avant de poursuivre sa correspondance en sollicitant le recours gracieux.
« Nous venons ainsi, par ce recours gracieux, vous prier de bien vouloir soit baisser, ou tout simplement lever les peines de suspension d’un mois qui frappent les journaux nationaux cités plus haut », a-t-il poursuivi.
La Loupe a été frappée de suspension quelques jours avant Les Echos du Nord.
La semaine dernière, la HAC a frappé de suspension France 2 pour la rediffusion d’un documentaire qui portait sur le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba ; Les Echos du Nord pour avoir publié un article qui prêtait au vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou la paternité de trois véhicules de grand luxe en pleine période d’austérité et le distributeur des chaines câblées SatCon pour piraterie du bouquet de son concurrent BeInsport.
En même temps, la société d’exploitation du Transgabonais (Sétrag) a été sommée de retirer de la diffusion publique des spots jugés ’’insultants’’ pour la population gabonaise.
Précieux Koumba