Nicole Assélé, DG de la CNSS @ DR
Libreville, 27 juillet (Gabonactu.com) – La Direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), a dans un communiqué vendredi, donné sa version sur le présumé limogeage des techniciennes de surface opérant dans l’entreprise dont le « limogeage » a fait les choux gras de la presse.
Le dernier Comité de Direction de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, tenu récemment dans les locaux de la toute nouvelle Direction régionale d’Akanda – Libreville et Owendo (DRALO) a confirmé la décision d’externalisation des travaux de nettoyage et d’entretien des locaux de la CNSS, sur l’ensemble des sites, aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays.
Cette décision de la Direction Générale découlait fort logiquement de la situation incongrue de double emploi que constituait la prise en charge en régie (par les finances de la CNSS), d’un certain nombre de techniciennes de surface -51 au total- alors même que le nettoyage et l’entretien des bâtiments de la CNSS avaient déjà été concédés à deux prestataires, en l’occurrence Gabon Propre Service (GPS) en 2014 et Brossette depuis 2007.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il est à relever que pour des raisons nébuleuses, une quinzaine de ces techniciennes de surface avaient été débauchées des effectifs de ces mêmes prestataires pour en faire des salariés de la CNSS, alors même que l’objet de leur embauche était depuis de longues années et à plein temps, dévolu à leurs anciens employeurs. Autre curiosité,certaines de ces dernières ont été embauchées sous le régime de contrat à durée déterminée (CDD), dans une espèce de cafouillage, le 28 août 2017, par l’ancienne Direction Générale, alors qu’il avait été mis fin à sa gestion par un Conseil des ministres tenu trois (03) jours plutôt.
Les emplois seront malgré tout sauvés
Afin d’y mettre bon ordre, la Direction Générale avec l’aval du Conseil d’administration, a donc logiquement décidé de réinjecter l’ensemble de ces collaborateurs dans les effectifs de Gabon Propre Service et de Brossette, dont les contrats de prestation venaient du reste d’être prorogés. Ces deux prestataires ont d’ailleurs accepté de bon cœur, d’absorber cette main d’œuvre et de la redéployer sur leurs différents sites d’intervention.
Quitte à la CNSS de faire diligence sur la liquidation de leurs droits, conformément à la réglementation en vigueur. C’est ce à quoi s’attèle la Direction des Ressources Humaines de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Des sources autorisées soulignent d’ailleurs que toutes les précautions sont en train d’être prises au sujet du calcul des différents soldes tout compte, à verser aux ayants-droit dans les jours à venir. Et ce, avant que ces bientôt anciens collaborateurs –encore en activité- ne soient officiellement mises à la disposition de leurs futurs et nouveaux employeurs (GPS et Brossette), précisent les mêmes sources.
Des procédures
A propos des précautions à prendre, le Directeur Général de la CNSS, Dr Nicole ASSELE, qu’entouraient notamment ses principaux collaborateurs du Secrétariat Général de l’Institution qu’elle dirige ; ainsi que ceux des Directions des Ressources Humaines et des Affaires Juridiques a, au cours d’une séance de travail mercredi 24 juillet, effectivement insisté sur le respect des procédures légales et autres mesures d’accompagnement nécessaires, devant conduire à la cessation de collaboration régulière de ces dernières avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et leur mise à disposition actée d’accord partieavecGabon Propre Service etBrossette.
Au-delà de ces questions de forme et de procédures à respecter, toutes les parties prenantes à ladite séance de travail, notamment les représentants des syndicats-maison (SYPROSS, SYNA CNSS etSYP CNSS) ont bien reconnu le bon droit de la Direction Générale dans l’acte de gestion en cours.
Toutes ces procédures viennent encore une fois d’être approuvées par le Conseil d’Administration de la CNSS, tenu pas plus tard que vendredi 27 juillet dernier à Libreville.
Source : CNSS