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Libreville, 28 mars (Gabonactu.com) – Le ministre gabonais de la Santé, Me Denise Mekam’ne Edzidzie a sommé lundi dernier, les responsables des sociétés funéraires exerçant au Gabon de s’arrimer aux normes internationales de la thanatopraxie.
Visiblement indignée par ce caractère peu respectueux de nos défunts, Mme le ministre de la santé a tapé du poing sur la table quant à ce comportement peu scrupuleux des thanatopracteurs qui gèrent ces maisons de pompes funèbre notamment CASEPGA celui par qui le scandale est arrivé.
Il faut souligner que lors de cette entrevue, les questions posées au directeur général de CASEPGA non seulement sur des émanations, mais également sur le non-respect de la norme de la thanatopraxie n’ont eu aucune réponse convaincante. Pour des experts, une chambre froide pour une meilleure thanatopraxie doit être réglée à moins dix degré ce qui n’est pas le cas pour cette maison funéraire.
Selon des explications données par l’inspection du ministère de la santé, CASEPGA serait coutumière du fait, car ayant été inspecté à plusieurs reprise et les mêmes observations ont été faites mais aucune amélioration n’a été constatée.
Cette situation de la mauvaise conservation des corps, vient s’ajouter des problèmes de canalisation, d’évacuation des eaux des traitements des morts, et celui de l’absence des produits appropriés.
Il est important de noter ici que l’insalubrité est bien le point commun de ces sociétés gérées par des opérateurs économiques qui mettent un accent particulier sur le chiffre d’affaires au détriment de la santé publique et du respect des défunts.
Outre ces aspects, il faut également relever que ces sociétés notamment SAAF et CASEPGA sont en situation irrégulière. Une situation qu’ils doivent immédiatement réglée, a martelé Me Denise Mekam’ne Edzidzie.
Source : ldadaily.com