Libreville, 10 février (Gabonactu.com) – Quelques 104 patrons d’entreprises sont convoqués à la Direction générale des impôts (DGI) pour justifier ce qu’ils ont fait de bien pour le pays qui leur a accordé des exonérations d’impôts et autres avantages, indique un communiqué du ministère de l’économie.
Sur cette liste, beaucoup d’entreprises opérant dans le secteur des bâtiments et travaux publi
cs. Certaines entreprises comme Entraco, Sericom (Guindo Santullo) et SOBEA sont quasiment fermées.
Deux entreprises de l’influent groupe Olam figurent également sur cette liste. Il s’agit de GSEZ mineral Port et GSEZ port SA. Le groupe Vamed qui a construit plusieurs hôpitaux au Gabon, le groupe Marocain CIMAF qui a le monopole de la fabrication et la vente du ciment au Gabon sont également sur la liste qui contient par ailleurs plusieurs sociétés chinoises dont la CRBC commise sur le chantier de la route Port-Gentil / Omboué.
Les 104 entreprises ont du 12 au 16 février prochain pour montrer pattes blanches sur les réalisations effectuées grâce à ces avantages fiscaux.
Le gouvernement a lancé l’opération « Justice fiscale » pour mettre fin aux privilèges qui pénalisent des entreprises du même secteur n’ayant pas accès à ces mêmes avantages. Le second objectif est de renflouer les caisses de l’Etat.
Libreville subirait des pressions des bailleurs de fonds et partenaires au développement choqués par le nombre important des exonérations à l’origine des grands manques à gagner dans les caisses de l’Etat.
Carl Nsitou