Alain Ekomson Mba, président du comité provisoire de négociations entouré de quelques collègues au piquet de grève à Libreville. @ Gabonactu.com
Libreville, 22 août (Gabonactu.com) – Les agents de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), en grève depuis deux mois, menacent de paralyser le système informatique de tout le pays au cas où leurs arriérés de primes ne sont pas payés.
« Nous réclamons nos bonifications dues depuis janvier, mais si le langage de sourds continuent nous allons passer à la vitesse supérieure », a déclaré Alain Ekomson Mba, président du comité provisoire de négociations
Les grévistes, plus de 400 agents, sont regroupés au sein d’un collectif. Ils ont enclenché la grève le 30 juin dernier. Depuis lors, un comité provisoire a été créé pour négocier avec la hiérarchie incarnée par Alex Bernard Bongo Ondimba, directeur général de l’organe technique de l’Etat. Le frère cadet du Président de la République ne lâche pas du lest selon les grévistes.
Les négociations piétinent. Le service minimum observé jusque-là s’effrite progressivement. « Si on n’est pas payé d’ici là, on va tout arrêter », menace un autre gréviste, avertissant par la suite que même le réseau internet sera coupé.
Les grévistes de l’ANINF ont établi le piquet de grève à leur direction générale sise au centre-ville, à côté du Trésor public dont les agents observent également une grève générale illimité pour non payement des primes.
L’ANINF est une administration purement technique. Elle assure l’exécuter du système de payement des salaires de tous les fonctionnaires, l’attribution et la gestion des fréquences. La gestion des regies financières est également assurée par l’ANINF. Les différences applications intégrées dans les administrations sont conçues par ces informaticiens et autres techniciens en grève.
Sydney IVEMBI