Report des législatives pour avril 2018 : satisfaction de Guy Christian Mavioga

Le président du BDC lors de l’entretien à Libreville le 18 juillet 2017 @ Gabonactu.com

 
Libreville, 19 juillet (Gabonactu.com) –  Le Secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC, majorité),  Guy Christian Mavioga, par ailleurs porte-parole de la majorité présidentielle, a dans un bref entretien exclusif accordé à Gabonactu.com,  qualifié de « bonne décision », le rendu de la Cour constitutionnelle qui a  reporté  l’organisation des élections législatives  au mois d’avril 2018 au lieu du 29 juillet 2017, comme initialement prévues.
 
« La décision de la Cour constitutionnelle est une bonne décision, nous aurons même souhaité que  cela soit reporté au-delà du mois d’avril 2018 », a déclaré M. Mavioga, indiquant par la suite qu’il faudrait prendre beau plus de temps pour  mettre en place  les conditions de transparence électorale. Des conditions  pour,  selon lui,  organiser désormais des élections non contestées au Gabon.
 
 
Parmi ces conditions de transparence, Guy Christian Mavioga a cité, la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE), une structure qui sera constituée à parité entre les membres de la majorité et de l’opposition. Le CGE  devra remplacer la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP). Il est une  des recommandations du dialogue national politique organisé du 28 mars au 25 mai dernier à l’initiative du président Ali Bongo.
 
Les résolutions du dialogue, imposent également entre autres,  le redécoupage électoral et la mise en place d’une  liste électorale fiable pour l’organisation des élections  « beaucoup plus crédibles ».  
 
L’opposant Guy Nzouba Ndama, soutien indéfectible du candidat Jean Ping à  l’élection présidentielle du 27 août 2016,  dénonce cette décision de la Cour constitutionnelle. « La cour constitutionnelle est instrumentalisée pour servir les desseins du Président de la République et du gouvernement »,  a-t-il  fustigé dans une interview exclusive.
 
La décision  de la cour constitutionnelle,  décriée par l’opposition,  marque un deuxième report des élections législatives. Le mandat (5 ans) des députés est expiré depuis décembre 2016.
 

Le Notable

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