Bruno Ben Moubamba et son épouse au stade la Nation (lieu du congrès) de Belle Vue II dans le 3ème arrondissement de Libreville le 28 avril dernier @ Gabonactu.com
Libreville, 1er mai (Gabonactu.com) – Le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR, opposition), Bruno Ben Moubamba a, au terme du congrès de son parti organisé du 28 au 29 avril écoulé, proposé la dissolution du sénat qu’il considère comme une chambre de parlement inutile.
« Le sénat devrait être remplacé par une Chambre Haute de parlement dénommé Collège des Sages, composé d’érudits et de sages, ayant pour mission de veiller à la conformité des lois adoptés par l’assemblée nationale aux principes, aux valeurs et aux normes », a proposé M. Moubamba au terme du congrès dit des reformes de l’ACR. Le congrès a réaffirmé le soutien du parti au président Ali Bongo Ondimba.
Il propose également que la République gabonaise soit le premier pays africain a inventé une « constitution non coloniale ». Une loi fondamentale qui devrait émaner d’une assemblée constituante. Celle-ci devrait tenir compte « des principes, des valeurs et des normes bantu ».
Ces propositions, parmi tant d’autres ont été prises selon le président de l’ACR pour une refonte radicale de la constitution et de la venue d’une nouvelle république. Par ces propositions, Bruno Ben Moubamba souhaite changer le « système despotique » du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) depuis un demi-siècle.
Il dit transmettre ces propositions sous peu au premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet et au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba dans l’espoir qu’elles soient prises en compte dans le rapport final du dialogue politique qui se déroule au stade d’Angondjé au nord de Libreville. Un dialogue initié et lancé le 28 mars dernier par le numéro un gabonais pour apaiser le climat politique délétère née de sa réélection contestée par l’opposition le 31 août 2016. La messe politique à laquelle prenne part la majorité et une partie de l’opposition prend fin le 10 mai prochain. L’opposant Jean Ping, candidat malheureux au dernier scrutin présidentiel a boycotté ce dialogue.
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