Une violente agression survenue samedi 18 octobre au Cap Estérias, au nord de Libreville, a choqué de nombreux internautes. Selon plusieurs témoignages relayés sur le réseau Meta (Facebook), un activiste gabonais aurait été frappé à la tête avec une hache au cours d’un litige foncier opposant la famille Bourdette à un ressortissant sénégalais identifié comme M. Thiam.

D’après les informations partagées en ligne, le différend porterait sur une parcelle revendiquée par la famille gabonaise, tandis que le ressortissant étranger affirmerait en être le nouveau propriétaire, documents à l’appui. La tension serait montée d’un cran lorsque des ouvriers ont été vus en train de creuser sur le terrain, provoquant la colère de la famille.
Alertés par les publications sur les réseaux sociaux, des activistes se seraient rendus sur les lieux pour soutenir la famille. C’est à ce moment que la situation aurait dégénéré. Des témoins rapportent que les protagonistes se sont violemment affrontés et qu’un des hommes présents aurait porté un coup de hache à la tête de l’un des activistes.

La victime, grièvement blessée, a été évacuée en urgence vers l’hôpital militaire d’Akanda, où elle aurait subi une opération, sa vie serait hors danger, heureusement. Les publications largement partagées sur Meta ont provoqué une vague d’indignation, de nombreux internautes exigeant que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire.
Pour l’heure, aucune version officielle n’a encore été communiquée, mais la gravité des faits rapportés soulève une fois de plus la question de la violence liée aux litiges fonciers et au respect de la loi sur le foncier au Gabon.
Alph ’-Whilem Eslie et Christina Thélin Ondo