La Société des boissons rafraîchissantes du Gabon (SOBRAGA), a, dans le cadre de sa politique de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), procédé, via sa marque Andza, à la remise de 130 packs d’eau, soit un total de 780 bouteilles, à chaque centre d’accueil et orphelinat de Libreville, parmi les douze bénéficiaires. Le geste visait à améliorer le quotidien des enfants et des équipes qui les encadrent.
« À travers cette dotation en eau, SOBRAGA souhaite répondre à un besoin essentiel, mais aussi témoigner de son engagement constant auprès des communautés, et en particulier des enfants, qui représentent l’avenir de notre pays », a indiqué Edna Kengue, Directrice de la communication de SOBRAGA.
Pour elle, l’entreprise qui se veut citoyenne comme SOBRAGA ne se limite pas seulement à ses activités industrielles, mais elle a aussi « un rôle à jouer dans le bien-être des populations et dans le soutien aux plus vulnérables ».
« Le don d’eau intéresse beaucoup plus les rééducateurs dans le sens que lorsque nous avons des enfants en rééducation qui reviennent, beaucoup d’enfants prennent des traitements. Et quand ils arrivent en séance, il y en a qui sont hyperactifs. Un verre d’eau les stabilise tout de suite », a expliqué Monique Mozogo l’orthophoniste Directrice générale du centre « Mot à Mot » de Libreville.
En signe de gratitude et pour rendre la pareille, Monique Mozogo fondatrice du centre « Mot à mot », a, lancé une invitation directe au personnel de l’entreprise : « si jamais certains cadres ou bien du personnel de SOBRAGA ont des enfants qui ont des troubles de langage, des troubles de la parole, un retard de langage, qu’ils bégayent ou bien ils ont des parents qui ont fait des AVC […], ils peuvent venir à « mot à mot », on va leur offrir aussi une prise en charge gratuite ».
Cette proposition ouvre la voie à une collaboration plus étroite, créant une synergie vertueuse entre une entreprise citoyenne et une association de terrain. Toutefois, malgré la générosité du don, la responsable a toutefois pointé la réalité des besoins.
Les 130 packs, bien qu’appréciés, sont souvent épuisés avant le mois de mai en raison d’une forte consommation, notamment pendant les périodes de chaleur et les activités des enfants.
L’action de SOBRAGA qui n’est la première du genre, illustre la manière dont le secteur privé peut, par des initiatives ciblées, participer activement à l’effort collectif de solidarité et apporter un soutien tangible aux structures qui œuvrent chaque jour pour les plus fragiles.
Antoine Relaxe et Betines Makosso
