Les gabonais votent, ce samedi 27 septembre, pour le compte des élections couplées, législatives et locales, censées définitivement clore la transition ouverte le 30 août 2023, après le coup d’état qui a déposé Ali Bongo Ondimba, après 56 ans de pouvoir du Parti démocratique gabonais (PDG). Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation, qui organise ces élections, ils sont neuf cent mille (900 000) électeurs, pour environs 2,5 millions d’habitants, appelés aux urnes, pour élire 145 députés, dont 2 de l’étranger, ainsi que des conseillers municipaux et départementaux. .
Les gabonais ont commencé à se rendre aux urnes pour élire leurs représentants aux législatives et aux locales 2025, dans les différents bureaux de vote qui ont ouvert, un peu partout à Libreville, avec un peu partout à Libreville avec un léger retard, après 8 heures.
À l’école publique de Plein Ciel Bisségué et au Complexe scolaire de Mindoubé 2, deux quartiers du 5ème arrondissement de Libreville, de nombreux électeurs étaient massés tôt ce samedi devant les bureaux de vote pour participer à ce « moment historique de la démocratique du pays », ont-ils confié.
Au centre de vote de l’Institut africain d’informatique (IAI), un autre quartier du 5ème arrondissement de Libreville, l’atmosphère était également bien animée en milieu de matinée, où on pouvait observer de nombreux électeurs accomplir leur devoir citoyen avec beaucoup de bonheur.
« C’est la première fois, après la présidentielle que j’ai décidé de voter au Gabon, parce que par le passé tout était pipé. Là, depuis la dernière élection, je sens que ma voix, le choix des gabonais, est véritablement pris en compte », , a déclaré Saturnin Ngoua, la cinquantaine, qui venait de voter à l’Ecole publique de Mindoubé 1.
Pour autant, il y a lieu de relever certaines difficultés logistiques et techniques qui ont causé du retard au démarrage dans de nombreux centres de vote. Dans le 5ème arrondissement de Libreville, où des isoloirs faisaient défaut à l’ouverture du scrutin.
Dans l’ensemble, la journée électorale a plutôt bien été lancée, dans un climat pacifique. L’affluence est remarquable et les agents électoraux appellent les citoyens à la patience et à la discipline pour que chaque électeur puisse s’exprimer dans les meilleures conditions.
Christina Thélin Ondo et Darène Mabelle Ayingone
