Le ministre gabonais de l’Intérieur, Hermann Immongault a dans une conférence de presse de lancement de la campagne électorale pour les scrutins législatifs jumelés aux locales du 27 septembre (1er tour) et 11 octobre prochain (2ème tour) annoncé que plus de 18 000 gabonais briguent les suffrages des électeurs lors de ces élections.
« Le 27 septembre ne sera pas seulement un jour de vote ; il sera l’illustration éclatante de la maturité démocratique de notre Nation et le témoignage vivant de la responsabilité collective des Gabonaises et des Gabonais », a notamment déclaré le ministre.
1 600 gabonais (titulaires et suppléants) convoitent les 145 sièges de députés en compétition. Pour une première fois, les gabonais de l’étranger auront deux sièges. Un pour les gabonais résidant en Afrique et un autre pour ceux qui vivent hors d’Afrique.

17 000 candidats briguent le fauteuil de conseillers municipaux ou départementaux. Ce sont ces derniers qui éliront au suffrage indirect les maires, les présidents des assemblées départementales et surtout les sénateurs.
La majorité des candidats sont indépendants. Seulement une vingtaine de partis sur plus de 105 ont investi des candidats. Les grands duels se joueront entre le Parti démocratique gabonais (PDG, ancien parti unique qui a dirigé le Gabon de 1968 à 2023) et l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB, le parti fondé par l’actuel chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema).
1 500 observateurs nationaux et internationaux ont déjà été accrédités. Le dépouillement des urnes se déroulera en présence des observateurs et de la presse, a-t-il annoncé.
Ces scrutins mettront définitivement fin à la transition entamée après le coup d’Etat du 30 août 2023 qui a mis un terme au régime des Bongo père et fils qui a dirigé le Gabon durant plus d’un demi-siècle.
Darene Mabele et Marie Dorothée