Sacs plastiques à usage unique : Les exceptions à l’interdiction

Le ministère de l’Environnement, de l’écologie et du climat a, dans une communication officielle ce lundi, rappelé que les sacs plastiques à usage unique sont formellement interdits au Gabon. Cette mesure, en vigueur depuis 2024 ratifiée et confirmée le mois dernier, vise à réduire l’impact environnemental de ces déchets, véritables fléaux pour les écosystèmes.

Le gouvernement précise toutefois qu’il existe des exceptions. Certains sacs plastiques à usage unique restent autorisés dans des secteurs bien définis. C’est le cas, par exemple, des sacs à usage médical ou pharmaceutique, indispensables pour les soins de santé. Sont également tolérés ceux utilisés dans l’industrie, l’agriculture, la collecte de déchets et l’emballage alimentaire.

Les cabas en plastique réutilisables ne sont pas non plus concernés par cette interdiction. Il en est de même pour d’autres types de plastiques expressément exclus par la loi. Cette clarification vise à rassurer les opérateurs économiques tout en cadrant strictement les usages autorisés pour éviter les abus.

Pour tout le reste, l’interdiction s’applique à toutes les étapes : de la fabrication à l’importation, en passant par la commercialisation et l’usage. Elle couvre également l’abandon ou le rejet de ces plastiques dans les espaces publics, les cours d’eau ou tout autre endroit inapproprié. Une rigueur justifiée par les nombreuses nuisances causées par ces déchets.

Le ministère insiste sur les conséquences dramatiques de l’usage non maîtrisé du plastique : caniveaux bouchés, inondations aggravées en saison des pluies, pollution des rivières, disparition d’espèces animales et présence inquiétante de microplastiques dans la chaîne alimentaire. Des dangers qui affectent non seulement la nature, mais aussi la santé humaine.

Face à ces défis, l’État gabonais appelle à une prise de conscience collective. Chaque citoyen, chaque entreprise, chaque administration a un rôle à jouer. Le respect strict de la réglementation est indispensable pour faire du Gabon un pays plus propre, plus résilient et tourné vers un avenir durable.

Elliott Ana Merveille et Christina Thélin Ondo

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