Le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema a invité dimanche à Malabo en Guinée Equatoriale les dirigeants de l’Union africaine (UA) à tenir à Libreville en juillet 2027 leur 9ᵉ Réunion de coordination.
Le numéro un gabonais a adressé cette invitation à l’occasion de la 7ᵉ Réunion de coordination semestrielle entre l’Union Africaine et les Communautés Économiques Régionales (CER) tenue ce dimanche dans la capitale équatoguinéene.
C’était la toute première participation d’Oligui Nguema à une réunion de haut niveau organisée par l’Union africaine (UA), l’institution panafricaine qui a maintenant ses sanctions contre le Gabon du lendemain du coup d’Etat du 30 aout 2023 jusqu’à la fin de l’élection présidentielle du 12 avril dernier.

Dans son discours à Malabo, Oligui Nguema a remercié les États membres pour leur soutien constant et leur bienveillance à l’endroit du Gabon tout au long du processus de transition, notamment lors de la réintégration du pays au sein de l’Union Africaine le 30 avril 2025.
Il a également confirmé la tenue des élections législatives et locales le 27 septembre 2025, marquant ainsi la fin du Parlement de transition et le retour à l’ordre constitutionnel.
Le Chef de l’État a appelé les États membres à clarifier les rôles respectifs des entités continentales et régionales, dans un esprit de cohésion, de solidarité, d’efficacité et de transparence.
Réaffirmant l’attachement du Gabon à l’Union Africaine, Oligui Nguema a plaidé pour une intégration régionale pragmatique, orientée vers des résultats concrets tels que la mobilité des personnes, l’interconnexion énergétique, la sécurité alimentaire, la réponse coordonnée au changement climatique, et la montée en puissance de la ZLECAF comme levier de transformation économique du continent.

Il a également réitéré le plein soutien du Gabon aux initiatives visant à instaurer un mécanisme panafricain de coordination sur les réparations, ainsi qu’à la création d’un Fonds continental pour la justice réparatrice.
« Le thème de justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations nous interpelle collectivement. Il nous engage à reconnaître les injustices historiques, à restaurer la dignité, à promouvoir l’égalité et à réparer les fractures qui freinent notre développement », a-t-il conclu.
Marie Dorothée
