Reboisement d’une mangrove dévastée à Libreville en prélude de la 4ème édition du tournoi 33 export corporate championship 2025

Plusieurs potentiels participants à la 4ème édition du tournoi de sport 33 export corporate championship prévu du 26 juillet au 20 septembre prochain ont participé samedi à une opération de replanting de la mangrove dévastée de Mindoubé, un quartier du 5ème arrondissement de Libreville.

L’opération a mobilisé plusieurs organisations et entreprises dont « 33 Export », Plumea, le réseau gabonais pour l’environnement et le développement durable (RGDD), les amis de la lowé. Tous ont agi dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Objectif : restaurer près de 500 mètres de cet écosystème vital pour la survie des poissons et plusieurs autres espèces aquatiques. 

L’activité a consisté à repiquer les propagules pour régénérer la mangrove.

Sur place, une centaine de propagules ces semences naturelles des palétuviers ont été replantées selon une méthode précise : un plant tous les deux mètres, sur un sol meuble facilitant l’enracinement.

« Il s’agit simplement de les repiquer sans marcher sur les jeunes pousses déjà présentes », a expliqué un responsable de l’ONG Plumea, en charge de conduire la mission.

Les participants, répartis en groupes de dix, ont suivi ces consignes simples mais essentielles pour garantir la réussite de l’opération. 

« Le Gabon est très engagé dans les questions environnementales, et la mangrove est un rempart contre la montée des eaux et les inondations », a souligné Fritz Mangila responsable scientifique au  réseau gabonais pour l’environnement et le développement durable (RGDD). Cet écosystème, en plus de protéger les côtes, séquestre davantage de dioxyde de carbone (CO₂ ) que les forêts tropicales et sert de nurserie pour les poissons. L’objectif est de créer une zone suffisamment vaste pour mesurer l’impact réel : « Mieux vaut un mètre carré bien restauré que cent mal entretenus », a-t-il insisté.

« Nous voulons une surface significative pour évaluer la quantité de carbone capturé et les bénéfices pour la biodiversité », a -t-il ajouté

Parmi les participants, l’ONG « Croissance saine environnement » très engagé pour la préservation de l’environnement a répondu présent. « Les mangroves sont critiques pour la reproduction marine et la lutte contre le changement climatique. Nous agissons concrètement contre leur dégradation », a déclaré le coordinateur Evra Mokani-Mombo. 

 « En tant qu’entreprise citoyenne, nous soutenons toute initiative verte », a expliqué Alexandra Pindi, coordinatrice RSE chez SOBRAGA, partenaire historique de cette opération. Après un premier planting en 2024, l’édition 2025 permet de consolider les résultats en vue d’une évaluation future du CO₂ séquestré. 

Betines Makosso

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