Barbarie dans le Woleu Ntem : Hermann Immongault rappelle à l’ordre

Suite au traitement barbare infligé à l’ancien Premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze dans le Woleu Ntem où des citoyens surchauffés l’ont violenté verbalement et se sont vivement opposés à la tenue de ses causeries politiques dans les villes de Mitzic et d’Oyem, le ministre de l’Intérieur, Hermann immongault a dans un communiqué rappelé les règles du bon vivre ensemble.

« Le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité rappelle que la liberté d’expression est un droit fondamental, mais qu’elle doit s’exercer dans le respect du vivre-ensemble et de l’ordre public », a écrit le ministre dans le communiqué aux élans plutôt pédagogiques.

« À l’approche de l’élection du 12 avril 2025, le Gouvernement appelle chacun à la responsabilité et au civisme pour préserver la paix et la stabilité du pays », a conclu le ministre qui met en garde contre des actes qui troubleraient le bon déroulement de la transition qui tire à sa fin.

Mercredi et jeudi, des citoyens de Mitzic et d’Oyem ont tenu des propos antipatriotiques contre l’ex Premier ministre l’invitant d’aller faire ses causeries politiques « chez lui à Makokou » comme si le Woleu Ntem n’appartenait pas à tous les gabonais.

« Ici c’est chez nous », ont répété voire scandé des jeunes d’Oyem s’adressant à Bilie By Nze et sa délégation.

Une source proche du ministère de l’Intérieur a confié à la rédaction de Gabonactu.com que des ressortissants d’autres localités seraient animés par le même sentiment teinté de tribalisme et de régionalisme, d’où la mise en garde du ministre.

Le Gabon entre en campagne électorale du 29 mars au 11 avril dans le cadre de l’élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 12 avril prochain.

Bilie By Nze n’est pas encore candidat à ce scrutin. Il a entamé par l’Ogooué Ivindo une espèce de pré-campagne sous le thème : « Tout se dire ». Il s’agit pour lui d’une opportunité de se défendre suite aux attaques des populations qui lui reprochent d’être une des pièces maîtresses de l’ancien système et donc coupable de tous les maux dont souffrent les gabonais et le pays en général.

Bilie By Nze profite de ces rencontres pour tacler les militaires au pouvoir et se projeter vers l’avenir.

Carl Nsitou

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