Secrétaires généraux et Directeurs généraux appelés à déclarer leurs biens au plus tard le 20 février 2025 sous peine des sanctions (CNLCEI)

 
Le président de la CNLCEI, Nestor Mbou (centre)  s’adressant aux responsables des administrations publiques le 11 février à Libreville © Gabonactu.com

Le Président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, a, au terme d’une réunion de sensibilisation tenue mardi 11 février à Libreville, dédiée à tous les responsables dépositaires de l’autorité de l’Etat, appelé les Secrétaires généraux et Directeurs généraux des différents Ministères et institutions , à déclarer leurs biens au plus tard le 20 février 2025 sous peine des lourdes sanctions.   

« Je voudrai dire aux Secrétaires généraux et leurs adjoints, aux Directeurs généraux et leurs adjoints que, la commission ne voudrait pas arriver au stade des sanctions.  Pour ce faire, elle fixe au 20 février la date de réception des déclarations des biens pour éviter que l’on entrevoie des sanctions », a recommandé d’un ton ferme M. Mbou.

D’après les dispositions de l’article 3 nouveau de la loi nº 041/2020 du 22 mars 2021, « cette obligatoire légale incombe à tout dépositaire de l’autorité de l’Etat ». Dans la salle des conférences du Ministère de l’Economie, chargés d’Etudes, chefs de service, inspecteurs, directeurs généraux et Secrétaires généraux, ont été édifiés sur la problématique, à la suite des membres du gouvernement et autres responsables des institutions sensibilisés récemment.

Quelques secrétaires généraux, directeurs généraux et autres inspecteurs de services durant la sensibilisation de la CNLCEI © Gabonactu.com

La non-déclaration de biens, rappelle la CNLCEI, entraine des conséquences lourdes, notamment : la démission d’office de l’emploi ou de charge ; la condamnation à l’amende ; l’emprisonnement et la confiscation des biens.

Durant cette sensibilisation, Nestor Mbou n’a pas manqué de déplorer les agents publics assujettis, lesquels sont toujours  « réfractaires à cette disposition légale malgré les multiples campagnes de Sensibilisation entreprises par la Commission Nationale de Lutte Contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) depuis sa création ».

Camille Boussoughou 

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