Liberté pour Sidney Moussavou Koumba après avoir essuyé son arrière-train avec un tee-shirt à l’image de Brice Clotaire Oligui Nguema

Le gamin Sidney Moussavou Koumba écoutant religieusement les conseils des autorités judiciaires après sa libération de la prison centrale de Port-Gentil ©  Gabonactu.com

C’est un soulagement pour sa famille. Une joie immense de retrouver leur adolescent, après trois mois de détention préventive à la maison d’arrêt de Port-Gentil. Sidney Moussavou Koumba est sorti du bloc de la prison du château qui le gardait pour outrage au Président de la République. Le 23 septembre dernier,  il avait été arrêté par les éléments de la Direction générale de recherches (DGR).

L’article 158 du Code pénal gabonais qui le condamnait est claire et dispose que « l’outrage envers le Président de la République, commis en quelque lieu, en quelque occasion ou par quelque moyen que ce soit, est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et pourra l’être en outre d’une amende d’un montant de 5.000.000 de francs au plus ». Bien heureusement Sidney Moussavou Koumba a bénéficié de la cessation des poursuites du Président de la République, qui l’a libéré.

« Vraiment les mots me manquent, mais je loue le geste salutaire du Président de la République à l’endroit de mon petit-fils en le libérant. Je suis vraiment émue, merci pour cette marque de générosité », s’est réjouie Arielle Moussavou Mouketou, grand-mère de l’auteur.

Si le buzz, les likes et la visibilité sur les réseaux sociaux ont eu raison du jeune garçon de 15 ans, Sidney Moussavou Koumba pense avoir bien tiré les conséquences néfastes de l’utilisation des réseaux sociaux et surtout de la correction qu’il a reçue en étant privé de sa liberté. Résolu à s’offrir une nouvelle vie loin des groupes d’amis déscolarisés, le garçon l’adolescent  a supplié ses parents de reprendre le chemin de l’école cette année afin qu’il passe son Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Pour briser le cou à l’oisiveté, il a décidé d’intégrer un club de basket-ball pour l’occuper à ses heures perdues.

« La prison n’est pas bien, je m’excuse auprès du Président de la République pour l’acte que j’ai posé. Je ne vais plus reproduire les mêmes erreurs. Je vais rentrer dans un club de basket-ball et poursuivre mes études », promet Sidney Moussavou Koumba.

Actuellement,  il est suivi par un psychologue de la capitale économique pour éviter la récidive et favoriser sa réinsertion dans la société.

         Jean-Jacques Rovaria Djodji

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