Le Ministre de la Santé, le Pr Adrien Mougougou durant sa conférence de presse le 13 novembre dans le nord de Libreville © Gabonactu.com
Le Ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, a, annoncé dans une conférence de presse récente la rentrée académique dans les écoles provinciales de formation et d’action sanitaire et sociale (EPFASS) de Mouila, Oyem et Makokou fermées depuis 22 ans.
« La rentrée des classes s’effectuera le 02 décembre 2024 », a annoncé M. Mougougou, indiquant par ailleurs que cette rentrée connaitra un petit décalage de deux semaines à Makokou où les dernières finitions sont en train d’être faites sur des bâtiments flambants neufs et rénovés par le CTRI.
Le membre du gouvernement a précisé que les élèves qui seront admis dans ces écoles sont déjà connus. Il ne sera pas question d’organiser un nouveau concours ou procéder à des recrutements quelconques.
« Par souci d’équité et de transparence, nous avons été amenés à proclamer ce concours qui avait été organisé par nos prédécesseuses au mois de mars 2023 », a-t-il précisé.
Dotée d’un internat, l’EPFASS de Mouila entièrement rénovée va accueillir 150 000 élèves. 120 apprenants pour la formation d’aides-soignants et 30 places pour les auxiliaires des affaires sociales. Pour les EPFASS d’Oyem et Makokou, 100 places dont 80 pour les aides-soignants et 20 pour les auxiliaires. A Makokou, les élèves bénéficieront aussi d’un internat flambant neuf.
Le Ministre de la Santé, n’a pas manqué d’indiquer durant cet échange avec la presse que la réouverture de ces trois établissements sanitaires constitue un grand soulagement pour les hôpitaux publics qui connaissent un vieillissement des personnels.
Pour lui, « les structures sanitaires souffrent énormément du manque de personnels d’appui notamment les aides-soignants comme on appelait les infirmiers assistants qui ont un certain âge ; puisque la moyenne d’âge de nos personnels est au-delà de 50 ans. Et une infirmière qui a 55 ans, lui demander de faire des gardes, lui demander de faire certaines taches devient même presque criminel », a-t-il dit.
Camille Boussoghou