Le projet de constitution adopté jeudi par le conseil des ministres a été transmis à la Cour constitutionnelle pour avis et vérification du respect de toutes les dispositions légales avant sa publication, a annoncé dimanche soir le Secrétaire général du gouvernement, Abdul Razzaq Guy Kambogo, invité du journal de 20 heures sur Gabon 1ère, la télévision d’Etat.
« Pour des questions de procédures, nous avons peut-être 24 heures à patienter le temps que la Cour constitutionnelle se prononce (…) atteste que la procédure a été respectée », a recommandé M. Kambogo.
Le Secrétaire général du gouvernement a expliqué qu’après l’adoption du projet de constitution en conseil des ministres et da remise officielle au Premier ministre « s’ensuit immédiatement la transmission du décret accompagnant le projet de constitution à la Cour constitutionnelle qui va l’examiner pour s’assurer que les dispositions constitutionnelles ont été respectées. C’est cela qu’exige la procédure »
« Le président de la République tient à ce que ce projet qui sera soumis au peuple gabonais respecte avec rigueur toutes les procédures constitutionnelles », a-t-il ajouté.
« Tout est mis en œuvre pour que dès l’avis de la Cour constitutionnelle la publication (du texte, ndlr) s’enchainera sous toutes les formes possibles qui nous sont accessibles », a-t-il poursuivi.
« Je sais que tout le monde s’impatiente de voir cette vraie constitution (…) ça montre l’engouement autours de la constitution. Je rassure le peuple gabonais que la constitution est prête. Elle va être publiée. Simplement pour des questions de procédures, nous avons peut-être 24 heures à patienter le temps que la Cour constitutionnelle se prononce (…) atteste que la procédure a été respectée », a-t-il martelé.
Jeudi après l’adoption du projet de constitution, le conseil des ministres présidé par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a fixé la date du référendum constitutionnel au 16 novembre prochain.
Les gabonais iront aux urnes pour voter « oui » ou « non » à ce projet de constitution. Le pouvoir est très critiqué pour n’avoir pas immédiatement publié ce projet après son adoption.
Camille Boussoughou