Le parquet de Libreville a délivré deux mandats d’arrêts contre les activistes Stéphane Zeng et Landry Washington suite à une plainte déposée récemment par Hervé Patrick Opiangah pour diffamation, injures publiques et atteinte à son honneur.
« De sources judiciaires proches du dossier, deux mandats d’arrêt ont été délivrés il y a quelques jours contre ces lanceurs d’alerte accusés par le plaignant de l’avoir diffamé, injurié sur la place publique et porté atteinte à son honorabilité », renseigne notre confrère Depeche241.
Dans un live incendiaire, les mis en cause se seraient même violemment pris à l’institution judiciaire Gabonaise, qui a délivré deux mandats d’arrêt contre eux, après avoir menée minutieusement ses investigations dans la suite de la procédure.
Selon le droit pénal, le mandat d’arrêt diffère du mandat d’amener. Le mandat d’arrêt est l’acte par lequel l’ordre est donné par le parquet à la force publique, police, gendarmerie ou service affilié, de rechercher, d’arrêter et de conduire la personne visée à la maison d’arrêt indiquée sur le mandat. Le mandat d’amener pour sa part, est un ordre dont l’objet est d’interpeller l’auteur supposé de l’infraction pour le conduire devant le juge.
Les deux mandats d’arrêt délivrés à l’encontre de Stéphane Zeng et Landry Amiang Washington sont donc exécutoires dès leur activation avec pour effet immédiat de les conduire à la prison centrale de Libreville. À charge pour le juge en instruction dans l’affaire de décider, selon les éléments en sa possession, indique-t-on, de leur maintien en détention préventive, ou de leur droit à la liberté provisoire en attendant l’audience de jugement.
La Direction Générale des Recherches (DGR) et la Direction Générale de la Contre Ingérence et de la Sécurité Militaire (DGCISM), couramment appelée ‘’B2’’ seraient les deux services chargés de l’exécution de cette mesure judiciaire. Consigne aurait en outre été donnée aux forces de défense, gendarmerie, à la Direction générale de la documentation et l’immigration (DGDI) et auxiliaires de justice de renforcer le dispositif aux frontières terrestres, notamment comme c’est le cas sur le secteur aérien, afin de prévenir toute tentative d’évasion.
Force doit rester à la loi
Lors de la dernière étape de sa tournée républicaine dans l’Estuaire, notamment à Kango, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a rappelé avec fermeté le souhait de voir la justice libre, indépendante et forte, déclinant toute affinité avec les personnes qui choisissent volontairement de défier les autorités ainsi que l’institution judiciaire.
« Ce n’est pas le problème d’Oligui, c’est le problème de la justice et je veux une justice forte. Quand vous êtes en France vous ne manquez pas de respect aux policiers, vous n’insultez pas les CRS, et ici je ne le tolère pas », avait indiqué inflexiblement le Chef de l’État.
Source : Depeche241 et Camille Boussoughou
Quand il s’agit des autorités la justice réagit très vite Or le cas des simples citoyens personne ne dit mot.
Ça sent la prison pour eux.
Je voudrais savoir messieurs les jugent ce qu’il faut faire sur un différend qui ne trouve pas d’épilogue depuis 18 ans et pour lequel on est obligé d’aller exhumer le dossier moyennant des sommes d’argent?
Les années ne font que passer. Je vieillis et perds de plus en plus de force pour poursuivre l’affaire de mon licenciement abusif de la part de mon ancien employeur.
Que faut-il faire, lorsque mon avocat s’étant de constituer après deux ans resurgit subitement au cours de la dernière audience? J’ai besoin de conseils avant d’aller me pendre sur la place publique.
Ma chère c’est hélas un problème majeur dans notre pays, et beaucoup souffrent en silence de ce fait, j’en suis une des victimes.
Des sociétés peuvent impunément licencier abusivement des gens ou décider de ne pas remettre le solde de tout compte dans le cas de partenariat sans être inquitées. Les instances judiciaires (le personnel) jouent le jeu avec ces entreprises.
On vous renvoie à aller vous outiller en réglementation alors que le fait est là et tacite.
C’est trop donner encore plus de pouvoir à ces sociétés si tu te suicides ou te pends sur la voie publique.
C’est possible de te relever et te reconstruire quoique difficilement.
Bonjour.
Votre interpellation trouve sa réponse dans la sagesse populaire selon laquelle » un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ».
En effet, dans une affaire de licenciement comme la vôtre, sans connaître le fond du dossier, mais imaginant votre ex patron »Puissant »à l’époque, je pense honnêtement que vous aurez gagner à accepter certains »compromis » avec ce dernier ( il vous a certainement proposé des »choses » entre-temps : des sommes d’argent notamment) plutôt que de choisir la voie de la »grande justice ». Car là-bas, on sait quand on ouvre le dossier sans pour autant savoir quand celui-ci se refermera. C’est votre position aujourd’hui, malheureusement…
Courage, surtout que le CTRI semble avoir aujourd’hui une autre vision du traitement des dossiers par la Justice ».
Vous avez essayé de consulter un autre avocat. Essayez de vous rapprocher du greffe du tribunal du travail sis à angondjet avant la cité des ailes.
Honnêtement je me demande pourquoi vous publiez ce contenu ? Pour nous on ne parle pas, mais comme je ne m’appelle pas comme eux humm…
Le GABON est un très petit pays ,mais doté de grands malhonnêtes . Je dis ça je ne dis rien , ils se reconnaissent.
Les français qui nous insultes là il sont en prison? Les rigolos de libanais qui avaient humilié le maire de fcv ils sont toujours en prison? Les gars arrêtez un peu le clown et laissez nous respirer.
Bjr !
Je suis une mère, femme et sœur. Je fais partie des citoyens modèles qui ne ce font jamais justice et recourt à la loi pour chaques abus et tord avec preuve à l’appui. Mais, j’ai jamais eu gain de cause.
A l’exemple de l’année 2022. J’ai été copieusement agressé par un bandit aux fins de m’assassiner. J’ai survécu pdt qu’il a cru m’avoir laisser pour morte. Ces protecteurs on fait bâclé l’affaire pour prétexte qu’il me faut des témoins. Jai failli perdre ma vie sans raison, mon travail, mon pied gauche. J’ai reconnue mon agresseur. On me demande des preuves. Y’a t’il justice pour certains et pas pour les autres ????
Attendons voir comment ils se défendront !