Pour son discours marquant la célébration de la première fête de l’indépendance sous l’ère du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le chef de l’Etat Brice Oligui Nguéma s’est appesanti sur la reconquête économique de la souveraineté du Gabon ainsi que le chômage des jeunes.
Le discours a été prononcé ce 16 août, à l’occasion de la 64e édition de la fête de l’indépendance du Gabon qui se célèbre le 17 aout. Le président de la transition, a insisté sur la nécessité pour le Gabonais de se réapproprier son économie, gage de la restauration de la dignité des Gabonais.
« Pour atteindre cet objectif vital, il va falloir faire des choix et définir nos priorités. Tout d’abord, il est fondamental que le Gabon entre dans un nouvel écosystème de travail en s’appropriant les petits métiers qui sont d’immenses gisements de créations de richesse. Ceci, permettra de résorber significativement le chômage des jeunes », a affirmé le président de la transition.
Malgré les mesures prises par les autorités gabonaises, le taux de chômage reste élevé dans le pays. Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), le Gabon possède l’un des taux de chômage jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne (36%).
Maîtrise des ressources naturelles
Aussi, la reconquête économique de la souveraineté du Gabon passera par la maîtrise de ses ressources naturelles, telles que le pétrole, le bois, les mines…
C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Gabon a fait valoir il y a quelques mois, son droit de préemption en rachetant la compagnie de production pétrolière Assala Energy.
Ce rachat a permis à l’État gabonais de contrôler désormais 25 % de la production nationale de son pétrole. Le chef de l’Etat a laissé entendre que de telles actions ne se limiteront pas au secteur pétrolier.
« Cette décision marque bien notre volonté d’accéder à cette indépendance financière recherchée. Les autres secteurs de notre pays que sont l’agriculture, le bois, l’énergie, les mines, le numérique, la pêche, l’industrie et le tourisme connaitront les mêmes mutations ambitieuses que le secteur pétrolier », a promis Brice Oligui Nguéma.
Toutefois, pour atteindre ces objectifs fixés sur le plan économique, il faut d’après le président de la Transition, « mettre en place un cadre législatif solide basé sur des lois fortes, gages d’un véritable état de droit… qui est l’idéal de démocratie auquel nous devons tous aspirer ».
Le cadre législatif envisagé permettra de rassurer les opérateurs économiques et devrait contribuer à attirer les investisseurs dans le pays.
A noter que cette première fête de l’indépendance sous l’ère du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), se célèbre sous le thème « le cout de la libération du 30 aout 2023, une opportunité pour notre essor cers la félicité ».
Martine Ondo
Les matérieaux de construction sont à plus de 90 pour cent aux mains des étrangers.
L’armée pourrait importer tous ces matérieaux sans payer la Douane et les distribuer aux gabonais capables de monter un point de vente à moindre coût, moyennant une ardoise pour l’emploi des jeunes.
Les tarifs douaniers au Gabon sont une véritable arnaque car ce n’est pas normal d’acheter un produit à 100 francs et payer 300 francs de droits de douane et ces pratiques durent et empêchent tout entrepreteuriat.
Donc Monsieur le Président, imaginez l’achat du mètre carré de carreaux à 1500 francs Cfa et même à 650 francs si on négocie bien, transport d’un conteneur de vingt pieds à 4.000 euros négociable avec le transporteur maritime et droits de douanes zéro pour commencer, l’Armée pourrait ainsi vendre tout ce matériel aux jeunes à des prix forfaitaires et plus tard avec des droits de douanes raisonables et sans arnaque, ces jeunes pourraient s’approvisionner tout seul et réduire les prix de ventes au Gabon.
Akoma Mba attend des réactions constructives et ne répondra à aucun commentaire négatif comme on aime bien en faire au Gabon pour ne pas bouger son c… Le Président dit: « ce que je dis, je fais » et Akoma Mba renchérit: ce dont je parle, je sais, avec des données réelles. Bonne Fête à Tous y compris mon cher Ami Jean-Jacques.
Quelle méchanceté on dit aux enfants des pauvres qui ont lutté avoir ses diplômes avec l’espoir de trouver un travail digne, on vous dit de faire un petit métier, vendre les bombons ou devenir gardien malgré votre bac,licence,master ou doctorat, il n’ya pas d’argent pour recruter (les enfants des pauvres),mais il ya l’argent pour nommer les conseillers, directeurs, parents, copains, les amis de la même SECTE, il ya l’argent pour acheter les avions,créer les fondations, acheter les équipements militaires, il ya l’argent pour avoir 2 présidents de la transition, 2 premiers ministres , l’argent pour payer les gros gros salaires des ministres, députés, sénateurs et présidents des institutions.