Mandji Battle Dance 2024 : le groupe Que la Famille sacré champion

Fin de la 3e  édition de la plus grande compétition de danse urbaine de la capitale économique, le Mandji battle dance. Quatre équipes étaient retenues pour la grande finale qui s’est déroulée le week-end écoulé, à la place de la concorde dans le 3e  arrondissement de Port-Gentil. Intervention Rapide, No Limit Révolution, Power Dream et Que la Famille (QLF) Crew, se sont livrés à un combat de spectacle, chorégraphies et d’enchainement collectif qu’individuel durant 6 heures d’horloge pour se hisser au pied du podium. Au final un seul groupe a réussi à plaire les membres du jury et l’assistance au regard de sa constance.

« Au départ nous étions confiants, on savait qu’on pouvait le faire et on l’a fait. On travaillait 8h par jour, en répétant toutes sortes de style de danse. On a décidé de danser groupé pour ne pas perdre des points », explique joyeusement Iphrane Hoguiba Hoguiba, responsable du groupe vainqueur Que la Famille (QLF).

Comme récompense ; 1 500 000 FCFA et d’autres lots. Ce groupe qui a su faire sortir son géni de la danse s’est donné comme objectif, travailler encore plus pour régner en maître absolu dans la province de l’Ogooué-Maritime.

Par contre, Intervention Rapide logé à la 2e  place du podium peut se contenter d’une enveloppe de 750 000 FCFA. Malgré leur second rang, ce groupe de danse urbaine pense que leurs adversaires n’avaient pas de poids au regard de leur prestation XXL.

« La population a vu comment on a dominé notre adversaire en face-à-face, pour le jury c’est l’applaudimètre qui a donné la victoire à QLF. La 1ere édition on était finaliste, la 2e édition on l’a remporté et celle-ci on part finaliste. On ne regrette pas. J’ai vu nos adversaires n’avaient pas le niveau, je suis fier de mon équipe car on a donné le meilleur », a déclaré le responsable Hubert Antonio.

L’avenir de ce groupe est désormais incertain, vue que certains d’entre eux comptent ranger leurs baskets dans les placards. Comme option ; faire régénérer l’équipe avec des visages plus jeunes, plus énergétiques, plus dynamiques, plus incisifs et plus disponibles avec des styles de danse autres que les prestations de leurs aînés.

« Sincèrement on a trop concouru au niveau de Port-Gentil, il y’a dans notre groupe une nouvelle génération a qui on veut très bien passer le flambeau. On verra si on va pouvoir revenir, mais notre objectif était de ne pas faire tomber notre couronne », regrette Hubert Antonio.

Pour sa part le 3e  du tournoi de danse contemporaine avec 500 000 FCFA, No Limit Révolution, établit avec évidence la baisse du niveau de l’équipe en général par le manque d’activité depuis deux ans maintenant, et par la dispersion des uns et des autres qui sont allées s’installer dans des villes voisines.

Grâce au soutien des partenaires économiques et de la mairie de Port-Gentil, la promotrice de cette compétition de danse urbaine qui vise à sortir les jeunes de l’oisiveté, de la délinquance juvénile, des drogues de tout genre etc, a voulu faire de ce tournoi un véritable centre de renforcement de liens, d’unité, de cohésion sociale, de partage de savoir et d’apprentissage autour de la danse.

« C’est un sentiment de satisfaction au regard de tous ces groupes qui ont démontré leurs talents. Je crois que c’est le genre d’événement à encourager, et je pense que les autorités doivent nous soutenir pour les vulgariser et permettre à ces jeunes d’avoir des opportunités autour de la danse urbaine ››, a dit la promotrice du Mandji Battle Danse Carmen Ndaot.

Une réussite à mettre sous l’actif du Label Anouva productions, qui place l’épanouissement des jeunes au cœur de ses ambitions grâce à plusieurs séances de sensibilisation et d’information sur les fléaux qui minent la société.

Jean Jacques Rovaria Djodji

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