Le Secrétaire général du Syndicat national du personnel de santé (SYNAPS), Serghes Mikala Moundanga, a, dans une déclaration appelé le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour ordonner à son gouvernement le lancement d’un recrutement massif des professionnels de santé sortis dans les écoles privées pour palier la situation de déficit chronique du personnel dans les hôpitaux à travers le Gabon.
« Nous demandons au CTRI de se pencher sur la question afin de lancer le recrutement des jeunes compatriotes ayant reçu des formations dans le domaine de la santé pour soutenir le fonctionnement de nos dispensaires, centre de santé, hôpitaux de département … et d’offrir véritablement un accès aux soins pour tous », a plaidé M. Mikala Moundanga.
Pour le SYNAPS, le manque des personnels de santé dans les hôpitauxs engendre un « flux tendu de stress aux équipes » de travail qui sont très réduites avec des plannings qui ne cadrent pas au type d’emploi. Et les établissements supérieurs privés donneraient des meilleures formations dans le domaine, contrairement aux idées reçues, qui pourrait profiter au grand nombre.
« Des nombreux compatriotes y sont formés à des niveaux stratifiés et d’ailleurs ils demeurent des piliers de soins dans nos différentes cliniques où nombreux sont des hauts cadres de la République qui y fréquentent évitant ainsi le sarcasme des structures publiques », a-t-il relevé.
Dans son plaidoyer, SYNAPS, souhaite que le gouvernement valorise les salaires des agents de la Main d’œuvre non permanente (MONP), en augmentant leur prime de logement qui est de 18 000 FCFA à 100 000 FCFA et d’opérer des augmentations d’anniversaire d’une valeur de 5000 FCFA par an sur leur gain.
Au nom de l’équité pour les agents de l’Etat exerçant dans les postes frontaliers, le SYNAPS demande qu’il soit attribué aussi une prime à la performance aux personnels de Santé et à ceux de l’Éducation nationale comme celle qui a été allouée aux forces de denses postées en frontière lors du conseil des Ministres du 22 janvier 2024.
Durant a déclaration, le leader du SYNAPS, s’est insurgé contre « GINFOCIS logiciel » propriété d’un sujet Camerounais installé au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et le Centre Hospitalier Régional de l’Estuaire Melen pour gerer les actes de santé, à la place du logiciel AVO, conçu par un Gabonais qui serait plus performant et moins cher que le premier cité.
Le SYNAPS, « exige que la parole du Chef de l’Etat soit respectée et que la situation du logiciel AVO revienne à la normale aussi bien au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville qu’au Centre Hospitalier Régional de l’Estuaire Melen. Le SYNAPS exige le retrait pur et simple du logiciel GINFOCIS de nos structures publiques. Qu’il soit accordé à AVO, au regard de l’efficacité de son produit, la gestion de l’Institut de d’Infectiologie d’Owendo, et bien d’autres structures en synergie avec la e-GabonSIS ».
Antoine Relaxe