L’Institut français du Gabon (IFG) à servi de cadre aux travaux de restitution du symposium « Forêts et Éléphants », co-organisé en novembre dernier par le Muséum national d’histoire naturelle de Paris (MNHN) et l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).Cette restitution vise à informer et à impliquer davantage les participants (décideurs, gestionnaires et autres acteurs de la conservation y compris les représentants des populations locales) dans la recherche des pistes de solution pour la gestion des éléphants de forêt au Gabon.Il s’agissait également de tirer le meilleur parti des résultats de la recherche scientifique à l’effet d’élaborer des programmes durables et adaptés aux besoins actuels du pays. Deux principaux panels, portant respectivement sur « État et besoin des connaissances scientifiques sur l’éléphant de forêt » et « Rôle de la recherche scientifique dans la coexistence homme-éléphant » ont rythmé les discussions au cours de cette restitution à laquelle prenaient également part l’Ambassadeur de France au Gabon et les ministres de la Forêt et de l’Environnement.Un film y a été projeté, portant sur les activités de recherche de l’ANPN sur les éléphants, portant notamment sur la génétique des éléphants et la pose des colliers pour comprendre les couloirs des migrations, l’habitat et les mobiles des conflits hommes- éléphants. Elles touchent aussi le suivi des clairières forestières des éléphants, via des pièges photographiques pour connaître leur structure démographique (sexe et âge), ainsi que leur état de santé, a renseigné Franck Lepemangoye Mouleka, Coordonnateur de projet à l’ANPN.D’importants conflits hommes-éléphants, marqués par la destruction à grande échelle des plantations et mort d’hommes sont régulièrement signalés au Gabon qui abrite plus de 70% des éléphants de forêt.L’éléphant est une espèce intégralement protégée, classée en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Féeodora Madiba