Les épreuves du concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Arts et Manufacture (ENAM) censées démarrer ce samedi au Lycée national Léon Mba de Libreville ont finalement été repoussées au dimanche 11 février 2024 suite à une pagaille indescriptible dans ce centre d’examen.
Certains candidats ont trouvé leurs noms sur les listes. D’autres non. Les tractations se sont poursuivies toute la matinée mais sans succès.
« Nous étions à l’ENAM le 26 janvier dernier pour regarder les noms et les noms sont effectivement sortis là-bas avec des numéros qui sont même filmés dans nos téléphones. Mais quand on arrive ici à notre grande surprise, on ne retrouve pas nos noms », s’est indignée Ornela Moussavou, candidate
Exaspérés d’être sans réponse précise de 8h à 11h, certains candidats se sont surchauffés. Pour ramener le calme, Direction général consciente de ce que ce préjudice aurait déstabilisé certains candidats, a décidé de reporter le coup d’envoi des examens le lendemain.
« Se sont des jeunes qui étaient décidés à en découdre avec le concours et finalement tellement ils étaient montés en pression que nous nous sommes rendus compte qu’ils n’étaient pas dans le bon esprit qu’ils puissent faire sereinement le concours parce que stressés comme ils étaient, ils ne pouvaient pas être performants. Donc nous nous sommes concertés et on a pris la décision sereinement de dire que si nous voulons que nos enfants passent le concours avec sérénité et calme, il vaut mieux laisser passer la journée d’aujourd’hui et que ceux qui ont prétendu ne pas voir leur nom sur les listes, ces listes soient rééditées et que ceux qui réclament repartent sur les listes et à partir de là on coche et demain ils reviendront faire le concours sereinement, sans la pression du stress qui a été causé aujourd’hui», a le Directeur général de l’ENAM, Jean Clément Doukaga.
Les élèves sortis de cette école publique ont le droit d’être recrutés à la fonction publique d’où l’engouement des jeunes gabonais.
Betines Makosso