Jean Gaspard Ntoutoume Ayi demandera des comptes au gouvernement s’il est élu député

Jean Gaspard Ntoutoume Ayi et Jeanne-Marie Ndouna-Dépenaud@DR

Libreville, 13 septembre (Gabonactu.com) – Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, candidat de la coalition Union nationale et Rassemblement héritage & modernité (UN-RHM) aux législatives et aux locales des 6 et 27 octobre prochains a promis qu’il demandera des comptes à l’actuel pouvoir s’il est élu à l’assemblée nationale, lors de la cérémonie d’ouverture de son quartier général de campagne à Akanda (Nord de Libreville).
« J’œuvrerai pour que des missions d’information et des commissions d’enquête soient diligentées. Nous devons faire la lumière sur la dernière présidentielle et ses conséquences. Nous devons dresser l’état des finances publiques, notamment la dette. Nous devons aussi analyser l’offre de santé, le financement de la CNAMGS et plus largement de la protection sociale », a déclaré Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.
Le cadre de l’Union nationale précise que contrairement à ce que clament leurs adversaires, notamment le parti démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir depuis un demi-siècle) et les opposants mi-figue, mi-raisin, la page de 2016 est loin d’être tournée.
« En tout cas, nous ne l’avons pas tournée et n’avons nullement l’intention de le faire. Non pas que nous nous accrochons au passé et refusons d’avancer, mais simplement parce que nous sommes convaincus que les Gabonais ont le droit légitime, inaliénable et imprescriptible, de choisir librement leurs dirigeants », a indiqué Jean Gaspard Ntoutume Ayi.
Selon l’ancien porte-parole de Jean Ping, lorsqu’envers et contre tout, les battus s’imposent par la force des armes, on quitte l’état de droit pour l’état de fait, on quitte l’état-civil pour l’état de nature, on quitte la civilisation pour la barbarie.
Avec les autres élus de la coalition, il entend placer la prochaine législature sous le sceau de grandes questions  politiques et économiques qui menacent le vivre ensemble des Gabonais.
Parmi ces questions figure la libération des prisonniers politiques dont Bertrand Zibi, Frédéric Massavala, Pascal Oyougou, Hervé Mombo-Kinga et bien d’autres qui sont en prison du fait de leurs opinions politiques.

Camille Boussoughou

 

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