Scandale : un huissier de justice en liberté provisoire après des soupçons de viol d’un enfant de -2 ans

Un huissier de justice a été remis en liberté provisoire par la justice gabonaise après des soupçons de viol d’un bébé de moins de 2 ans appartenant à sa concubine, selon une choquante déclaration de la mère du bébé diffusée sur les réseaux sociaux.

Les faits se seraient produits à Akanda, une commune très tendance du Grand Libreville. Le bébé d’1 an et plus qu’aurait martyrisé le gaillard de 67 ans n’appartient pas au « couple ». La petite amie du huissier de justice, friand de petites minettes, elle-même âgée de 20 ans, est arrivée dans la maison de son amoureux avec deux enfants : un garçon de 4 ans et un bébé âgé de -2 ans aujourd’hui. Une fois au foyer, elle a eu un 3ème enfant né prématuré à 7 mois exactement.

Pendant qu’elle était à la clinique Nour avec le bébé prématuré, elle laisse à la maison ses 2 premiers enfants en compagnie de son « mari » et la fille de 12 ans que l’huissier de justice avait eu avant.

La mère a été alertée par la fille de 12 ans qui lui a dit au téléphone que lorsqu’elle lave sa petite sœur, elle crie très fort au touché de son sexe.

La mère affolée fonce à la maison, elle constate que le sexe du bébé saigne. Il est ouvert. La mère amène le bébé à l’hôpital général (CHUL) où le viol est constaté sur certificat médical. L’huissier de justice nie tout. Il prétexte que le bébé souffre probablement de Nkoussou (maladie infantile qui se manifeste par des rougeurs aux fesses).

Le couple présidentiel après la visite de l’unité spécial d’Akanda © com PR

La mère est conseillée d’aller vers le commissariat de police du Komo. Du commissariat, le dossier est transmis au tribunal où monsieur l’huissier a ses entrées. Après examen du dossier, l’huissier a été mis en liberté provisoire. Son argent et son carnet d’adresses travailleraient pour lui.

La maman du bébé désemparée a été contrainte de faire un audio qu’elle a partagé sur les réseaux sociaux. Elle demande de l’aide car elle se dit menacée par ce gourou.

L’homme habite dans la commune d’Akanda où un service spécialisé sur les violences basées sur le genre a été ouvert au commissariat de police de la commune. Il y en a un dans chaque commune et chaque ville du pays. Le couple présidentiel + Ali Bongo et Sylvia Bongo ont visité lundi le service ouvert au commissariat d’Akanda en compagnie du Premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze.

Carl Nsitou

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