Retro mœurs 2019 : mise à nu d’un réseau de proxénétisme

Alexis Ndouna, considéré comme le cerveau du vaste réseau de proxénétisme escorté menotté par la PJ à aéroport international  Léon Mba  de Libreville après son arrestation à Brazzaville au Congo © D.R

La détermination de la famille de Wally, adolescente de 14 ans, une des victimes de l’homme d’affaires, Alexis Ndouna a permis de démanteler un réseau de proxénétisme au cours de la défunte année 2019 .
Passée sous silence malgré de nombreuses dénonciations, la pratique connue sous le nom de code ‘’placement’’, a connu une tournure décisive aux cours de l’année qui s’est achevé. En effet, les révélations faites par une des victimes, une adolescente nommée Wally âgée de 14 ans n’ont pas laissé l’opinion indifférente, notamment la famille de la jeune fille et plusieurs organismes de défense des droits de l’homme qui, se sont mobilisés dans un mouvement d’ensemble  pour que justice soit faite.
Aux premières loges, cité par sa victime, l’homme d’affaire et acteur politique, Alexis Ndouna. Alors que le présumé violeur avait décidé de prendre la poudre d’escampette pour échapper à la justice, l’enquête diligentée par le procureur de la République permettait de mettre à nu un réseau de proxénétisme.
Arrêtés par la Direction générale des recherches (DGR), trois des complices d’Alexis Ndouna à savoir Ngo Abiaghe, Nze Nkoghe Roxane et Andem Lauris ont été inculpé de proxénétisme de viol sur mineur de moins de 18 ans et de mise en danger de la vie ou de la santé d’autrui. Des crimes condamnables selon les dispositions du nouveau code pénal gabonais, avait alors indiqué le procureur de la République, Olivier N’Zaou.
Au sujet d’Alexis Ndouna, l’homme de loi avait martelé que « quel que soit le lieu où il se trouverait, les services d’Interpol sont saisis afin de ramener ce dernier afin qu’il réponde de ses actes car force doit toujours demeurer à la loi ».
La cavale du violeur présumé prend fin le 27 décembre 2019 à Brazzaville où il est appréhendé par les services d’Interpol.  Il est extradé à Libreville le lendemain pour répondre de ses actes devant la justice de son pays.
« C’est le meilleur cadeau de fin d’année pour nous », avait commenté avec soulagement  une tante de Wally.

Lisa Mboui

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