Plainte contre Noureddin Bongo Valentin : l’affaire sera présentée au parquet ce vendredi

Le collectif des quatre leaders de la société civile gabonaise qui ont déposé le 13 janvier dernier une plainte contre Noureddin Bongo Valentin, fils du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba pour corruption active et blanchiment des capitaux seront entendus ce vendredi en milieu de matinée par le procureur de la République, a appris Gabonactu.com de source proche du dossier.

Dans leur plainte, les quatre activistes accusent Noureddin Bongo Valentin de corruption active (art. 508 du code pénal gabonais (cpg) et passive (502cpg), corruption d’agents publics étrangers (art. 510 cpg) et blanchiment des capitaux (art. 561 cpg), détournement de deniers publics (473 cpg) et Biens Mal Acquis.

Noureddin Bongo Valentin est aussi poursuivi pour enrichissement illicite (art 20 Convention des Nations-Unies contre la corruption), blanchiment du produit du crime (art. 23 con Nations-Unies), criminalité financière en bandes organisées, associations de malfaiteurs et pillage.

Le fils du président est accusé de disposer de plusieurs sociétés écrans au Gabon, à Dubaï et dans des paradis fiscaux.

Noureddin Bongo Valentin, a été récemment promu Coordonnateur des affaires présidentielles, une promotion qui lui vaut plusieurs attaques en règle.

Les auteurs de la plainte sont Ghislain Malanda président du Mouvement sauvons la République, Marcel Libama président du mouvement Ca suffit comme ça, Georges Mpaga président exécutif du ROLBG et Jean Remy Yama président de la confédération syndicale Dynamique unitaire.

Selon un des avocats des plaignants, après l’audition de ce vendredi, le procureur de la République décidera soit d’envoyer l’affaire en instruction soit de la classer sans suite. La 2ème éventualité expose les plaignants à des poursuites judiciaires pour dénonciation calomnieuse.

Claude Dumont Beghi, avocate de Noureddin Bongo Valentin avait déjà évoqué son intention de poursuivre le collectif des quatre leaders en justice.

« Les atteintes manifestes à ces principes fondamentaux imposent à Monsieur Noureddin Bongo Valentin le dépôt d’une plainte pour dénonciation calomnieuse auprès des autorités judiciaires compétentes », avait répliqué Me Dumond Beghi dans un communiqué le 14 janvier dernier.

Carl Nsitou

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