Non fonctionnel depuis trois mois, le restaurant de l’USTM ouvre à nouveau ses portes

C’est la passe de quatre(04) : après leurs collègues de l’Université Omar Bongo(UOB), de l’Université des sciences de santé(USS) et ceux de l’Ecole nationale des Eaux et Forêts(ENEF), les étudiants de l’USTM retrouvent le sourire à leur tour.

Intense activité du Centre national des œuvres universitaires(CNOU) tout le long de ce mois de novembre.  Après l’Université Omar Bongo de Libreville avec sa sœur jumelle l’Université des Sciences de la Santé d’Owendo , l’Ecole nationale des Eaux et Forêts (ENEF) au Cap Esterias, la série de réouvertures de restaurants s’est poursuivie à l’Université de sciences et techniques de Masuku(USTM) à Franceville le mercredi 23 novembre dernier. De quatre cents(400) repas produits lors du repas inaugural sur le campus de Masuku, la production est montée à 600 repas jour.

Très remarquable lors de l’inauguration du restaurant à l’Université Omar Bongo, la présence du ministre de l’Enseignement supérieur Pr Patrick Mouguiama Daouda aux côtes des responsables du CNOU est un témoignage de sa détermination à mener à bien la politique sociale du Président de la République.

« C’est un signal politique fort qui traduit la volonté des plus hautes autorités en tête desquelles le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba pour qui l’Egalité des chances doit être visible dans l’espace universitaire et des grandes écoles; raison pour laquelle le CNOU met tout en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des étudiants sur le plan alimentaire ainsi que leur confort au niveau des conditions de logement en vue de susciter les meilleurs résultats possibles », a soutenu un universitaire et analyste avisé.

Si la réouverture des restaurants universitaires continue de donner du baume et du sourire aux heureux bénéficiaires dans leur majorité, les craintes ne manquant pas concernant les risques de voir la restauration des étudiants connaître de nouvelles interruptions.

« Sur le plan politique, la tutelle et le CNOU ont fait leur part ; nous voulons que les efforts consentis par l’Etat sur le plan de logements et la réouverture des restaurants portent effectivement leurs fruits et s’inscrivent dans la durée ; cela ne sera pas possible si les autorités en charge du budget et de finances ne jouent pas également leur partition en écourtant par exemple la durée au niveau de décaissement et de la chaîne de dépenses pour éviter les ruptures ou interruptions qu’on a connues par le passé dans les approvisionnements », a laissé entendre un agent approché par notre Rédaction .

En clair, seule la volonté politique manifestée par les tenants du Ministère de l’enseignement Supérieur et traduite sur le terrain par le Centre national des Œuvres universitaires ne suffira pas à garantir une fourniture durable de repas aux étudiants.

Comme l’on a coutume de le dire, vaut mieux la fin d’une chose que le début. De ce point de vue, autorités politiques (tutelle et acteurs du CNOU) et celles en charge du budget, finances et Trésor sont appelés à travailler la main dans la main pour permettre à la vision de Égalité des chances, chère au Chef de l’Etat de s’inscrire dans la durée au plus grand bénéfice de notre élite de demain.

Notons que l’engagement social de l’État dans l’accompagnement des étudiants est plus qu’affirmé car d’un coût réel de 3900 Francs, les étudiants ne déboursent que 500 Francs pour avoir accès au repas.

Camille Boussoughou

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