« Les assureurs doivent payer les sinistres, ils doivent mobiliser de l’argent, ils doivent financer avant de payer les sinistres » (Balise Abel Ezo’o Engolo, SG de la CIMA)

Le Secrétaire général de la CIMA, Balise Abel Ezo’o Engolo, au terme de sa conférence de presse le 27 octobre à Libreville © Gabonactu.com

Le Secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), Balise Abel Ezo’o Engolo, a dans son discours bilan des 30 ans de cette institution régulatrice de l’industrie des assurances dans les 14 pays membres disséminés dans les  zones CEMAC et UMOA, appelés les  assureurs à faire preuve d’imagination pour dorénavant liquider rapidement des sinistres, lesquels constituent encore une véritable insuffisance  décriée par des bénéficiaires.

« Les assureurs doivent payer les sinistres, ils doivent mobiliser de l’argent, ils doivent financer avant de payer les sinistres », a lancé  M.  Abel Ezo’o Engolo, déplorant par la suite cet état des faits qu’il veut corriger progressivement.

Dans sa conférence de presse bilan tenue le 27 octobre 2022 à Libreville, le patron de la CIMA, ambitionne  « faire mieux et nous ferons mieux », parce que, a-t-il souligné, les « attentes sont nombreuses notamment en direction des assurés ».

« L’image de marque du secteur de l’assurance reste très perfectible, nous pensons que la direction dans laquelle il faut agir touche notamment et essentiellement les assurés dans le bénéfice de ce qui leur est dû », a-t-il insisté.

Avec un Chiffre d’affaires de 1,489 milliards de FCFA clos en décembre 2021, la CIMA, à travers ses 172 sociétés d’assurances affiliées,  a réglé 800 milliards de FCFA des sinistres,  « payés chaque année aux assurés et bénéficiaires des contrats ». Pour monsieur Ezo’o Engolo, ces chiffres sont insuffisants. Ils doivent être améliorés dans le nouveau repositionnement de l’institution.

Aussi, a-t-il envisagé la possibilité de mieux promouvoir l’importance de l’assurance, un domaine qui apporte de la sécurité, et  « des moyens de bien construire, investir, bâtir et de mieux se développer ».

Pour lui, « ces difficultés sont liées parfois à l’histoire, à la sociologie,  aux mécanismes d’encadrement et de gestion des marchés, et peut-être aussi aux orientations règlementaires qui pourraient ne pas avoir été suffisamment percutantes  pour changer le cours de l’histoire assurantielle de sa perception ».

La CIMA célébrera son 30ème anniversaire le 20 décembre 2022 à Libreville sous le haut-patronage du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Sydney IVEMBI

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