Législatives partielles à Malinga : Le candidat Keba Moukoumi pour remplacer Nzengué Mayila

Le candidat Keba Moukoumi au cours d’une manifestation du PDG @ A. K. M

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Anasthase Keba Moukoumi a été désigné candidat aux législatives partielles du 18 juin 2016  au siège unique du département de la Louetsi-Bibaka, pour combler le vide  laissé par le député démissionnaire  Philippe Nzengué Mayila, ancien ministre délégué rentré en dissidence avec deux autres députés du parti au pouvoir.

 

 

Le porte étendard du PDG aura la lourde charge de conserver le siège resté depuis toujours dans le giron du parti au pouvoir. Le « camarde » Keba Moukoumbi qui  se lance à la conquête du siège de député de la Louétsi-Bibaka (Malinga) avec toutes les faveurs de pronostics, devait remplacer M. Nzengué Mayila, lequel a passé sans discontinuer trois mandats de 5 ans  à l’assemblée nationale.  Un véritable test grandeur nature pour ce nouveau candidat,  militant discipliné et homme de terrain dont la capacité de mobilisation ne serait  plus à démontrer. Il est appelé à expliquer  et à édifier certains indécis  de la mise en œuvre progressive du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).

 

 

« Le PDG reste le parti le mieux structuré du Gabon. Il a toujours une base très forte et solide. Je pense que toutes nos chances sont intactes »,  a déclaré visiblement optimiste,  dans un entretien, Keba Moukoumi, candidat à la députation pour le compte du parti au pouvoir dans département de la Louétsi Bibaka. Dans cette bataille, le membre du bureau politique aura, pendant la campagne,  le soutien sans faille des membres de La Ngounié Forte, une plateforme des cadres, filles et fils de la province de la Nougnié qui partagent la vision et la politique du développement impulsée par le président Ali Bongo Ondimba, par ailleurs, président du PDG et celui de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence.

 

 

Anasthase Moukoumi aura en face de lui, Placide Matsima, candidat de l’Union pour la nouvelle république (UPNR, opposition). Ce dernier serait soutenu par l’ancien député Nzengué Mayila  devenu opposant. Le néo-opposant que les habitants du cru accusent à tort ou à raison d’avoir contribué à retarder le développement de Malinga. L’homme aurait fait main basse sur l’argent affectés jadis à plusieurs projets communautaires de la localité. Il s’agit par exemple des fonds destinés à la construction du centre médical de la petite commune rurale. L’infrastructure dont les travaux sont arrêtés depuis belle lurette est un éléphant blanc enfui dans les hautes herbes. L’argent décaissé par les pouvoirs publics depuis près de deux décennies aurait pris une autre direction. Comme  il était d’usage à cette époque, le député de la contrée avait toujours un regard dans la gestion du magot qui était consenti pour un investissement quelconque.

 

 

Les projets restés longtemps en instance seront sous peu mis en œuvre selon le candidat PDG aux législatives partielles du 18 juin dernier. Sans dire plus, le membre du bureau politique PDG a indiqué que les travaux du mini barrage hydroélectrique sur l’embouchure du fleuve Louetsi-Bibaka pourraient reprendre avant la fin de l’année. Une infrastructure communautaire très attendue par les populations qui viendra booster le développement des autres projets connexes. « La ville de Malinga sera éclairée bientôt ;  il y  aura l’eau potable ; on ira plus chercher l’eau à la source ou à la rivière », affirme Anasthase keba Moukoumi.

 

 

Le département de la Louetsi-Bibaka  reste la citadelle imprenable du parti démocratique gabonais.  Concernant le conseil municipal de Malinga, le PDG dispose de 17 sièges soit 100%. Dans le conseil départemental, le parti au pouvoir est également majoritaire avec 10 élus contre 7 pour les indépendants et autres opposants.  Dans le département de la Louetsi-Bibaka l’on compte un collège électoral oscillant autour de 2500 et 3000 électeurs pour une population d’environ 6000 âmes.

 

Camille Boussoughou

 

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