Le Temps, facteur incontournable du développement non encore maîtrisé au Gabon

 Quelques invités à la conférence sur le temps  @ Gabonactu.com

 
 
Libreville, 12 novembre (Gabonactu.com) –Docteur Claver Bibang, enseignant chercheur gabonais dans les universités de la Sorbonne Paris, du Canada et des Etats Unis, a animé vendredi une conférence portant sur la maitrise du temps, une notion non encore appropriée par la société gabonaise, dont le retard au développement accusé  affirme –t-il  découle de cette insuffisance chronique.   
 
 
La conférence organisée par l’Association solidarité internationale des femmes (ASOIF), parrainée  par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a mis en toile de fond l’importance du temps  dans la marche,  l’évolution,  l’accomplissement de l’individu  et de la société dans son entièreté.
 
 
Défini comme  un ensemble des moments ou la subdivision de la durée, c’est-à-dire l’organisation de la vie, comme une réalité en mouvement, le temps  se veut un principe qu’il faut, selon l’expert, maitriser pour envisager un essor quelconque.
 
 
« Lorsqu’on ne maitrise pas le temps on peut devenir l’esclave de celui qui maitrise ce facteur », a fait savoir M. Bibang, interpelant les gabonais à mépriser  le vocable « retard », une bêtise d’après lui devenue comme une valeur  dans la société. Pour lui,  une société du retard ne peut en aucun cas rivaliser avec une société de la ponctualité.

Le Dr Claver Bibang lors sa conférence à l’Arche de l’alliance de Libreville le 10 novembre/ Victoire Lasseni Duboze appelle également à la prise de conscience @ Gabonactu.com

Le Dr  Claver Bibang appelle ses concitoyens à combattre vigoureusement le « cancer du retard », institué  implicitement,  pour prétendre au développement souhaité.  Car, insiste-t-il, un pays pour se développer doit par exemple inscrire l’ensemble  de ses actions ou de ses projets dans le temps.
 
 
Il y a deux principaux temps  à savoir : le temps objectif défini par la science comme un élément  délimitant  le réel ou  la conformité de ce qui est. Alors qu’Il y à temps subjectif, selon l’universitaire est le  principe  ou la volonté personnelle que  chaque individu développe pour faire  entreprendre.
 
 
« Pendant que des pays ont mis l’accent sur la construction des grandes infrastructures modernes pour se développer (notamment des autoroutes, de puissantes centrales hydroélectriques, des réseaux ferroviaires, ect..), notre continent connait  un déficit persistant en la matière par la non prise en compte de biens des facteurs mais du temps qui va très vite dans ce monde interplanétaire »,  a déploré dans son laïus d’ouverture de la conférence, Victoire Lasseni Duboze, présidente fondatrice ASOIF.
 
 
La conférence avait pour thème : « la maitrise du temps est un facteur de développement individuel et collectif ». Afin d’interpeler davantage la conscience collective, l’ASOIF a dit plaidé pour l’organisation des états généraux sur le Temps au Gabon.
 

Sydney IVEMBI

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