La route Ndéndé – Ngongo presque coupée par les bourbiers

La route qui relie la ville de Ndéndé (Gabon) à Ngongo (Congo), longue de 48 kilomètres, est quasiment coupée par les bourbiers ayant contraint les taxis brousses et les commerçants grossistes à déserter cette liaison pourtant vitale pour le ravitaillement en denrées alimentaires d’une partie du sud du Gabon et même de Libreville en manioc, banane et agrumes venus du Congo, a constaté un stringer de Gabonactu.com en aventure dans la région.

Dans le passé, ce tronçon se parcourait en 40 minutes. Actuellement tout est incertain. Bourbiers et cratères compliquent la circulation surtout à la moindre averse. La partie la plus abimée part du village Moukoro à Doussala dernier village gabonais avant d’entrer en territoire congolais.

Côté congolais, des efforts sont fournis pour faire avancer le chantier. Près de 40 kms ont déjà été bitumés et livrés à la circulation entre Dolisie (près de 400 km au sud de Brazzaville) et la localité de Louvakou.

Le Gouvernement congolais a déjà livré le nouveau pont sur le fleuve Niari, à l’entrée ou à la sortie de la ville de Kibangou.

Selon une étude de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), il faut 160 milliards de FCFA pour construire la route Ndéndé-Doussala (Gabon) et Dolisie (Congo), longue de 225 km. Le Congo, l’Etat où sera réalisée la plus grande partie du projet, devra débourser 75% du coût global. L’étude du projet a été rendue publique en fin 2013 par  Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC à cette époque.

Pont sur le fleuve Niari côté congolais © Gabonactu.com

La route Ndéndé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays. Celle-ci rentre dans le cadre des projets du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD). L’ambition du NEPAD étant celui de relier toutes les capitales d’Afrique par des voies de communication entièrement bitumées.

Daniel Etienne

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