La CEEAC plaide pour le rétablissement définitif de la paix en RCA

Réunion CEEAC @ DR

 
Libreville, 21 octobre (Gabonactu.com) – Le ministre gabonais des Affaires étrangères, de la coopération régionale, Noël Nelson Messone, a présidé samedi à Libreville, les travaux de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), relative à la crise centrafricaine.
 
« La résolution de la crise centrafricaine et la conduite de la réforme institutionnelle figurent ainsi au rang des priorités», a déclaré au terme de l’importante réunion, le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.
 
 
La rencontre de Libreville permettra à tous les acteurs de la sous-région de constituer une feuille de route pour la paix et la réconciliation en Centrafrique, conformément aux exigences des Nations Unies et de l’Union africaine, pour la paix et la construction de ce pays.
 
Depuis 2013 jusqu’à ce jour, la situation politique et sécuritaire de la RCA ne se sont guères améliorées. Certes, les élections présidentielles législatives de janvier 2016 ont rétabli la légitimité constitutionnelle. Mais dans les provinces, on assiste depuis le début de l’année 2017 à la détérioration du climat sécuritaire. Ce qui porte un coup dur aux espoirs d’un retour rapide de la paix durable après la transition.
 
Les mouvements des rebelles qui écument les villes et les villages occupent plus de 60% du pays. Aussi le délabrement quasi-total de l’administration pose un sérieux défi à l’instauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. La communauté internationale, l’Union africaine et la CEEA s’efforcent de soutenir le gouvernement à ramener la paix et la stabilité.
 
Les causes profondes de la crise sont multiformes. Il n’y a pas que le manque de consensus sur le gouvernement du pays, il y aussi les questions identitaires, la mauvaise gestion de la transhumance, l’absence d’un mécanisme national de protection des minorités (notamment les éleveurs peuls), le développement inégal entre le sud et le nord, et naturellement l’insécurité.
 
Sur les seize préfectures que compte la République centrafricaine, quatorze se trouvent sous l’occupation des groupes armés. Tous les efforts du gouvernement tendant à déployer l’administration dans l’arrière-pays sont systématiquement annihilés. Fin
Christian Balada

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