Jean Ping est un véritable gourou de la violence (Bilie By Nze)

Jean Ping, principal rival politique d’Ali Bongo @ Gabonactu.com

Libreville, 19 juin (Gabonactu.com) – Le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze revenant sur les attaques synchronisées dans plusieurs médias organisées vendredi dernier par des présumés lieutenants de Roland Désiré Aba’a Minko pour faire diffuser un message de ce dernier demandant à Ali Bongo de quitter le pouvoir dans un délai de 72 heures afin d’installer Jean Ping au pouvoir, a soutenu que ces violents actes démontrent que Jean Ping est un véritable gourou de la violence.
 
Jean Ping « se révèle au fil des jours, comme un véritable gourou de la violence », a soutenu M. Bilie By Nze affirmant que c’est le discours de haine et de violence prononcé par Jean Ping qui est à l’origine des actes de « terrorisme » planifiés et exécutés par Roland Désiré Aba’a qui a été interpellé dans les locaux de la Délégation de l’Union européenne au Gabon où il s’est introduit porteur d’une bombe factice.
 
« Roland Désiré Aba’a Minko, dont le soutien à Jean Ping est notoirement connu, a agi pour le compte de ce dernier qui apparaît donc comme le bénéficiaire de cette violence », a pointé Alain Claude Bile By Nze.
 
En conséquence, le ministre a demandé à Jean Ping « de condamner les actes posés par Monsieur Aba’a Minko et l’appelle à abandonner tout discours de haine et tout appel à la violence, car cela est contraire à l’idéal démocratique auquel le peuple gabonais a librement adhéré, et que tout acteur politique doit respecter ».
 
Le porte parole du gouvernement a clairement désigné l’opposant Jean Ping comme étant le chef d’orchestre de tous les actes de violences à l’origine des déchirures dans les quartiers et mêmes au sein de certaines familles qui ont toujours vécues en parfaite symbiose.
 
Dimanche écoulé par exemple, un violent incendie d’une rare violence a ravagé plusieurs maisons à Alibandeng, un quartier du 1er arrondissement de Libreville.
 
Selon des riverains, l’origine du sinistre n’est pas encore formellement établie mais ces derniers pointent un incendie criminel. Des tensions étaient perceptibles dans le quartier entre les partisans du pouvoir et des inconditionnels de l’opposant Jean Ping. Ces tensions avaient commencé lorsqu’un propriétaire avait chassé de sa maison son locataire originaire comme le président Ali Bongo Ondimba de la province du Haut Ogooué. Les amis politiques de cet altogovéens viré manu militari avec sa famille n’avaient jamais digéré cet acte.
 
A quelques jours de l’arrivée annoncée d’une délégation de la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter sur les crimes postélectorales qu’auraient commis le régime, les partisans d’Ali Bongo, revigorés par le maintien au pouvoir de leur champion ont proféré des menaces contre les soutiens de Jean Ping. Craignent une réédition de l’histoire telle qu’elle s’est produite la première fois en Côte d’Ivoire où Laurent Gbagbo a été attrapé puis envoyé à la CPI les soutiens politiques du président Bongo Ondimba ont menacé leurs voisins ‘pingistes’ de représailles si jamais la CPI décidait d’attraper des dirigeants du régime de Libreville.
 
Les menaces visaient, selon des personnes interrogées par un reporter de Gabonactu.com une certaine Julienne Matsanga, commerçante principale soutien de Jean Ping dans le quartier. Elle aurait centralisé des cotisations dans le quartier pour soutenir des petites actions de Jean Ping. Son groupe aurait collecté de l’argent pour assurer le transport des militants du quartier vers des  meetings de Jean Ping et payer des sandwichs et des boissons.
 
« La CPI ne vient attraper personne », a par ailleurs tenu à rassurer le porte parole du gouvernement qui a appelé les populations au calme et à ne pas céder à toutes les tentatives de division que veut imposer le nouvel opposant gabonais. Il leur a demandé de vaquer à leurs occupations quotidiennes, tout en restant « vigilantes afin de déjouer toutes les manœuvres sordides ourdies par les ennemies de la démocratie qui se reconnaissent par la violence qui émaille leurs discours ».
 

Antoine Relaxe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.