Fuite d’hydrocarbures au terminal du Cap Lopez : la situation est sous contrôle selon la DGH

Les équipes sont à pied d’œuvre pour sécuriser les installations du Cap Lopez © MPG

Le Directeur général des Hydrocarbures(DGH), Edgard Mbina Kombila, a au terme d’une mission conjointe effectuée sous les instructions des plus hautes autorités avec son collègue de  l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN), Stanislas Stephen Mouba,  sur le site du terminal du Cap Lopez appartenant au pétrolier Perenco près de Port-Gentil qui a connu une fuite des hydrocarbures suite à un incident, déclaré que la situation est désormais sous contrôle.

« Le constat sur le terrain ne souffre d’aucune ambiguïté, tout est sous contrôle », a déclaré M. Mbina Kombila qui est allé toucher du doigt l’évolution de la situation.

Contrairement  aux mauvaises langues, a-t-il souligné,  les merlons n’ont pas cédé et le bac de rétention qui se trouve être l’organe de sécurité du bac de stockage a bien joué son rôle. Après l’incident, l’opérateur a renforcé les mesures de sécurité en doublant les merlons autour des bacs de rétention et en érigeant des barrages préventifs. Toute chose qui enraye, indique-t-on,  le risque de voir le brut se retrouver dans la mer.

Sur le site, le DG de Perenco, Adrien Broche, faisant le briefing  avec le DGH, Edgard Mbina Kombila et Stanislas Stephen Mouba, DGEPN © MPG
Sur le site, le DG de Perenco, Adrien Broche, faisant le briefing avec le DGH, Edgard Mbina Kombila et Stanislas Stephen Mouba, DGEPN © MPG

Le 28 avril 2022,  le terminal du Cap Lopez  a connu un avarie à l’origine  d’une grosse fuite de brute du bac de stockage R17. Tenant compte du dispositif de sécurité, Perenco avait aussitôt évacué  l’ensemble du personnel, le « Terminal a été arrêté, les parties prenantes ont été informées et une situation de force majeure a été déclarée afin de mettre les installations en sécurité et prévenir tout dommage environnemental».

Depuis lors, les équipes sont à pied d’œuvre pour sécuriser les installations,  le  pompage d’hydrocarbures retenus par des merlons est en train d’être effectué sur d’autres tanks. L’objectif, indique-t-on, est de pomper rapidement ces hydrocarbures afin que les « installations impactées par ce déversement soient nettoyées et que le terminal rentre dans son fonctionnement optimal ».

« Nous avons pu visiter les installations et rencontrer les opérateurs sur site qui suivent les activités qui sont menées et qui sont tous en sécurité avec les systèmes de surveillance notamment en lien avec la présence de gaz sur le site. Et nous avons effectivement constaté que l’ensemble des 300 000 barils concernés sont contenus par le dispositif de sécurité prévu à cet effet. Un dispositif complémentaire a été mis en place pour éviter tout risque de propagation. Et un dispositif préventif a été mis sur le milieu marin pour éviter et prévenir tous types de contamination », a expliqué  le Directeur général de  l’Environnement et de la Protection de la Nature, Stanislas Stephen Mouba.

Selon les pêcheurs installés au Cap Lopez, leurs activités ne sont nullement impactées. « Il n’y a pas à ce jour de dépôt de pétrole dans la mer. L’incident survenu au terminal ne nous empêche nullement de pratiquer notre activité, vu qu’il n’y a aucune trace de pétrole dans l’eau », a indiqué Freddy Cocovi, Secrétaire Général de la Chefferie du Cap Lopez.

Gabonactu.com

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