BUGADA : les raisons du retard des redevances des droits d’auteurs 2019

 Le Directeur général du BUGADA, Maximin Obame Ella ©  Gabonactu.com

Le Directeur général du Bureau gabonais des droits d’auteurs (GUGADA), Maximin Obame Ella, a indiqué jeudi lors d’une interview les raisons pour lesquelles la redevance des droits d’auteurs 2019 tarde.
« Nous sommes techniquement prêt depuis le deuxième trimestre conformément à la réglementation en vigueur pour donner les chèques de l’année 2019 aux auteurs et leurs ayants droit. Il s’est trouvé malencontreusement que le gouvernement de la République et le Fonds monétaire international ont pris la décision de transférer tous les comptes des établissements publics à la Banque centrale. Par conséquent, le Directeur général ne dispose pas des procédures pour pouvoir prendre cet argent et le distribuer aux auteurs », a affirmé M. Obame
Selon le Directeur, la première difficulté sur laquelle le payement de la redevance 2019 bute est d’ordre réglementaire et technique. Pour retirer les fonds qui proviennent de la perception des droits d’auteurs, dès lors que l’encaissement a été réalisé par l’agence comptable, il faut encore attendre une délibération du conseil d’administration. Si celle-ci n’est pas fonctionnelle, la tutelle devra prendre un acte réglementaire pour sortir les fonds et les repartir conformément au dossier technique qui y est joint, va-t-il expliquer.
La deuxième raison est que depuis juillet 2019, le BUGADA est pratiquement en panne. Les mouvements qui ont consisté à réaffecter et nommer les agences comptables de la République ont causé un préjudice extrêmement grave en supprimant l’agence comptable qui officie autant pour le BUGADA, l’Ecole nationale d’art et manufacture, le musée des arts et traditions, la commission nationale pour le CICIBA et le théâtre national.
Aussi, si le BUGADA n’a pas de services financiers et comptables il est très difficile à ce moment-là de faire des opérations financières. A ce sujet, le directeur du BUGADA a saisi les autorités compétentes du ministère du budget et de la trésorerie générale pour qu’un agent comptable soit nouvellement désigné afin de poursuivre sereinement le travail. Ce qui a été fait.
Seulement, n’ayant pas toutes les habilitations et commodités relatives au cadre de travail sécurisé, l’agent comptable s’est abstenu de travailler dans de telle condition. Le retard de la répartition a également été causé à l’origine par les auteurs eux-mêmes qui ne veulent pas la répartition conventionnelle une répartition forfaitaire, indique-t-on.

Antoine Mayombo

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