Le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, n’a pas mâchés ses mots devant le constat amère au PK 12, où à peine déguerpis le mois dernier, les occupations et commerces anarchiques fleurissent à nouveau le long de l’emprise du chantier du futur flyover. Une situation qui irrite les autorités, alors que ce chantier est présenté comme un projet stratégique pour la fluidité du trafic et la modernisation des infrastructures routières.

De passage sur le site, le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, a personnellement constaté cette réoccupation illégale. Des installations de fortune ont refait surface sur l’emprise réservée aux travaux, freinant l’avancée du chantier et créant un nouveau désordre urbain que l’on croyait déjà traité par l’administration.
Le membre du gouvernement a rappelé que les déguerpissements avaient été effectués dans le respect des décisions administratives et que le retour des occupants constitue une violation claire de l’autorité de l’État. « Le chantier du flyover du PK12 ira jusqu’à son terme. Il n’y aura ni recul ni complaisance », a-t-il martelé sur place.
Le ministre a également averti que toutes les installations anarchiques seront à nouveau détruites et que les contrevenants s’exposeront à des mesures fermes prévues par la loi. Pour le gouvernement, il ne s’agit plus d’un simple problème de commerce informel, mais d’un acte de défiance face à un projet d’intérêt public.
Les autorités appellent ainsi les concernées à faire preuve de responsabilité et à respecter les zones interdites à l’occupation. L’État, de son côté, assure rester déterminé à sécuriser le site et à garantir la poursuite normale des travaux du flyover du PK12, sans interruption.
M.-O. Mignonne et Christina Thélin Ondo

