Le sang du petit Pascal Cameron Loko, âgé de 13 ans, lâchement assassiné par des criminels commence à parler. Selon des aveux des présumés assassins diffusés par Gabon 24, l’odieux crime a été commis contre une promesse floue d’argent variant entre 250 000 ou 1 million de FCFA.
Selon les aveux d’un jeune du quartier interpelé comme un de suspect, un individu présenté comme un ressortissant camerounais, connu sous le nom de Sado, serait à l’origine de la proposition.
« On nous a parlé d’un million, 500 000 francs chacun vu que nous sommes à deux », a déclaré l’individu aux cheveux bouclés au style rastaman.
Il précise aussi n’avoir finalement rien reçu. Malgré cela, l’irréparable aurait été commis. L’enfant aurait été ligoté des pieds et des mains. La bouche bandée, puis dissimulé dans un garage dans la malle arrière d’une voiture où il aurait trouvé la mort, une mort atroce.
Le même individu a affirmé face caméra que l’objectif était de prélever les parties intimes de la victime. Mais cela n’a pas été réalisé suite à la très grosse vague d’émotion et de réactions sur les réseaux sociaux et dans le quartier après la disparition du collégien.
De son côté, le second présumé assassin dit contester certains éléments. Il affirme avoir découvert la disparition de l’enfant après les faits et réclame que l’enquête soit approfondie pour identifier le véritable commanditaire.
« Je ne connais pas ce monsieur Sado, je demande que la lumière soit faite », insiste-t-il, et se dit choqué d’apprendre que le corps aurait été jeté dans une fosse. Des déclarations qui traduisent des versions contradictoires, mais qui confirment l’horreur vécue par le jeune garçon et sa famille.
Aujourd’hui, au-delà des aveux et des zones d’ombre, c’est toute une communauté qui pleure Pascal Cameron Loko. Sa mort brutale rappelle, une fois de plus, la nécessité de protéger les enfants et de lutter sans relâche contre la criminalité. L’enquête se poursuit afin que toute la vérité soit établie et que justice soit rendue à ce jeune garçon arraché trop tôt à la vie. Dans une déclaration mardi, le procureur de la République a annoncé dans une déclaration que toute la lumière sera faite.
Christina Thélin Ondo

