La disparition dans des circonstances nébuleuses du jeune Pascal Cameron Loko, âgé de 13 ans, retrouvé sans vie après plusieurs jours de recherche, a fait sortir de sa réserve la Première Dame. Dans un post publié, ce mardi, concomitamment sur con compte Méta (ancien Facebook) personnel et sur celui de la Fondation Ma Bannière qu’elle dirige, Zita Oligui Nguéma, a exprimé sa compassion à l’égard de la famille touchée par cette cruelle qui affecte la société gabonaise dans son entièreté.
Touchée en tant que mère et en tant que citoyenne, la Première Dame du Gabon, Zita Oligui Nguéma, a tenu à s’exprimer publiquement face à cette tragédie, dans un message sobre et empreint d’émotion et de fermeté.
« La mort du petit Pascal Cameron Loko, âgé de 13 ans, nous bouleverse profondément. En cette période de Noël, une famille gabonaise est plongée dans une douleur immense. Comme mère et comme citoyenne, je ressens cette peine avec gravité et compassion. Aucun enfant ne devrait connaître une telle fin. Les enfants sont ce que notre nation a de plus précieux. Les atteindre, c’est frapper toute la communauté. La protection de nos enfants est une responsabilité collective. Elle ne peut souffrir d’aucune complaisance. Elle n’est pas négociable. À la famille de Cameron, j’adresse mes condoléances les plus sincères. Que Dieu vous fortifie », a écrit Zita Oligui Nguéma.
Un message fort, qui traduit à la fois l’indignation face à cet acte odieux et l’appel à une prise de conscience nationale sur la protection de l’enfance.
Disparu depuis plus de 5 jours, dans l’après-midi de jeudi 18 décembre dernier, le corps du petit Cameron Pascal Nguémba Loko a été retrouvé, sans vie, dans la fosse septique d’une conception, près du domicile familial, sis à Nzeng-Ayong au lieu-dit Hôtel de la CAN.
La disparition puis la mort de Cameron a suscité une vive émotion dans le pays, relançant le débat sur les actes de cruauté infligés aux mineurs et la nécessité d’une justice implacable pour les coupables. L’enquête suit son cours, et de nombreux citoyens, associations et autorités appellent à ce que toute la lumière soit faite.
Elliott Ana Merveille et Darène Mabelle Ayingone

