Affaire Bounda Balonzi/Etat Gabonais : le délibéré attendu le 9 janvier 2026

Le Tribunal correctionnel spécialisé qui a jugé le 19 décembre dernier, l’ancien Ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi et son coaccusé pour des faits de blanchiment des capitaux, violation des procédures d’octroi des marchés publics et  d’association de malfaiteurs, a renvoyé le délibéré au 9 janvier 2026.

En détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis septembre 2023, l’ancien membre du gouvernement déchu d’Ali Bongo, devra encore passer les fêtes de fin d’année à sans famille.

L’Agence Judicaire de l’État, à travers ses avocats accuse sieur Léon Armel Bounda Balonzi d’avoir attribué le chantier de la construction du grand marché de Potos de Franceville, à l’entreprise ZEN BTP. Un marché de 3 milliards de FCFA sans appels d’offres.  L’Etat estime que ladite entreprise ne répondait pas aux critères pour l’acquisition de ce marchés public.

A la barre, l’ancien Ministre a reconnu avoir agi ainsi sous les instructions de Ian Ngoulou, bras droit de Noureddin Bongo Valentin, fils ainé du Président de la République déchu. Les travaux du marché en question ont été exécutés, indique-ton,  avec professionnalisme.

Selon SOS Prisonniers Gabon, « les avocats de la défense dans leurs plaidoiries, ont démontré l’incompétence du Tribunal correctionnel spécialisé. Selon la défense, la plainte de non réalisation des travaux publics est irrecevable pour un marché réalisé à 97% et dont les 3% restants, étaient indépendant de la volonté de ce prestataire mais d’un autre ».

Le contrat avait 3 signataires dont le TPG, qui était en charge de la partie financière. Le Ministre pour la partie technique. Les avocats estiment que la personne idoine concernée est donc celui qui s’occupait des finances.

Le Ministère Public a requis la confiscation des biens de l’ex-ministre, le condamner à payer une amende de cent dix (110.000.000) millions francs CFA et 4 ans d’emprisonnement ferme.

Camille Boussoughou

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