La circulation au PK12 connaît une nette amélioration depuis le lancement de l’opération de déguerpissement liée au projet de construction du flyover. Sur cet axe naguère paralysé à longueur de journées par des embouteillages monstres, les usagers constatent aujourd’hui un trafic plus fluide et moins stressant, aussi bien aux heures de pointe que durant la journée. Il y a en plus de l’oxygène dans l’air.
Pour les chauffeurs de taxi-bus, le changement est palpable. « Depuis qu’on a cassé et libéré les trottoirs, il n’y a plus ces embouteillages interminables qui nous faisaient perdre du temps et le l’argent », témoigne l’un d’eux, habitué du tronçon de la gare routière du PK12. Selon plusieurs conducteurs, les trajets sont désormais plus rapides et plus rentables.
Les populations installées le long de cet axe, sur la Route nationale 1 partagent le même constat de soulagement, heureux qu’elles sont de pouvoir désormais prendre un taxi sans attendre pendant des heures, sans bousculades.
« Avant, les chauffeurs évitaient cette zone à cause des bouchons, donc c’était impossible pour moi d’avoir le taxi pour rentrer chez moi. Maintenant, j’arrive à emprunter un taxi tranquillement et sans tracasseries en plus », explique Solange, soulagée par cette nouvelle situation.
Cette amélioration s’explique par la libération de l’espace public. La démolition des constructions anarchiques, le dégagement des trottoirs et la disparition des marchés spontanés ainsi que des vendeurs à la sauvette ont permis de redonner à la route toute sa largeur, facilitant ainsi le passage des véhicules et des piétons.
Les opérations de déguerpissements, préalables au lancement des travaux de construction du futur flyover du PK12 ont officiellement démarré le mardi 9 décembre avec une première phase de démolitions menée sous la supervision du ministère des Travaux publics et de la Construction.
Ce chantier, très attendu, vise à transformer durablement la circulation dans cette zone stratégique de Libreville et à mettre fin aux bouchons chroniques qui pénalisaient les usagers depuis de longues années.
Elliott Ana Merveille et Christina Thélin Ondo
