Le parc des premiers taxis électriques du réseau ‘’Ndzéla’’ (chemin ou route, en langue Nzébi) est visible sur le parvis de l’hôtel ‘’L’Orchidée’’, presqu’en face de l’espace ‘’Ballon d’Or’’, peu avant le Rond-point de la Cité des ailes, à Okala, dans la banlieue nord de Libreville.

Avec les taxis électriques du réseau ‘’Ndzéla’’, la capitale gabonaise franchit un nouveau cap dans la modernisation du transport urbain. Destinés aux gabonais, ces véhicules innovants promettent de transformer le quotidien des conducteurs et des usagers tout en encourageant la jeunesse à se lancer dans l’entrepreneuriat.
« De manière générale, c’est un nouveau projet qui arrive à Libreville, réservé essentiellement aux gabonais. Concernant les taxis, ce sont des taxis à autonomie électrique qui peuvent parcourir jusqu’à 420 km. Ils sont rechargeables. Nous disposons de bornes qui permettent de recharger le véhicule en 35 minutes, avec une capacité de 24 véhicules pouvant être chargés simultanément », a expliqué Daryl Ondo, Représentant du Projet Taxis Électriques.
Pour tous ceux qui souhaitent bénéficier du projet, il est conseiller de se rendre à l’Agence nationale de promotion industrielle (ANPI), avec un dossier comprenant une copie de permis de conduire légalisée par le ministère des Transports, une demande manuscrite et une pièce d’identité, indiquent les promoteurs.
Ces taxis électriques ont également pour objectif d’encourager la jeunesse gabonaise à s’investir pleinement dans l’entrepreneuriat, conformément aux souhaits des plus hautes autorités. « Ndzéla symbolise aussi le fait que nous ouvrons et montrons un nouveau chemin. Nous quittons le thermique pour aller vers l’électrique », soulignent les promoteurs, qui promettent que ceux qui auront la chance d’acquérir ces véhicules pourront, dans le futur, bénéficier d’un accompagnement à travers d’autres projets à venir.
‘’Ndzéla’’, s’ajoute aux réseaux ‘’Taxi Gab+’’ qui dispose, depuis 2 ans, de plus de mille (1000) véhicules de transport à usage de taxi à Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem et ‘’Yédi Boss’’, essentiellement réservé aux femmes, avec une centaine d’unités de transport en commun.
Climatisés, confortables, avec des trajets à coûts accessibles, les véhicules mis en circulation à travers ces réseaux permettent de moderniser le parc vieillissant des taxis à Libreville et dans les principaux centres urbains du pays et de permettre à la jeunesse gabonaise de se réapproprier une filière essentiellement contrôlée par des sujets expatriés, originaires notamment de l’Afrique de l’Ouest.
Féeodora Madiba et Roberte Adé

