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Affaire Patrick Yenou : Me Moumbémbé dénonce une justice « qui dépouille » et exige la restitution des 100 millions disparus -

Affaire Patrick Yenou : Me Moumbémbé dénonce une justice « qui dépouille » et exige la restitution des 100 millions disparus

L’affaire Patrick Yenou, qui oppose depuis plusieurs années l’ancien secrétaire exécutif du SAP à la société Moundélé Moone Maritime Agency (3MA), prend une nouvelle tournure. Au centre des interrogations : la disparition de 100 millions de francs CFA versés dans le cadre de la procédure et dont la restitution demeure toujours en suspens malgré l’avis de classement obtenu. Pour Me Jean-Paul Moumbémbé, avocat de Patrick Yenou, cette situation illustre les dérives persistantes au sein de la justice gabonaise. L’homme de loi ne cache plus son indignation.

« Cet argent a été retenu, maintenant que nous avons obtenu un avis de classement que cet argent qui a été versé doit nous être restitué. On ne comprend rien du tout jusqu’à présent, et cet argent n’a même jamais été reversé au Trésor public. Nous avons appris qu’ils se sont partagés cet argent et j’ai les preuves », déclare-t-il, visiblement exaspéré.

L’avocat va plus loin et interpelle directement les plus hautes autorités, rappelant que cette affaire représente un moment décisif pour la refondation annoncée de l’appareil judiciaire. Selon lui, la disparition de la somme constitue « un test crucial de la volonté réelle des autorités de moraliser le secteur ». Il appelle à mettre fin à une justice « qui dépouille » au lieu de protéger.

«Je suis l’avocat de Patrick Yenou qui a été escroqué. Je considère que c’est une escroquerie pour la simple raison que nous étions devant la juridiction et nous avons été lavés de toute cette histoire, en obtenant une décision émanant du ministère public. À partir de ce moment, que l’on donne notre argent», insiste Me Moumbémbé. 

Dans le viseur de Me Moumbémbé : la Présidence de la République, le ministre de la Justice et le Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu’il estime chacun responsable de la restauration de la confiance citoyenne. Des instances qu’il exhorte à agir rapidement pour faire la lumière sur les 100 millions disparus.

D’ailleurs, lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature, le président de la République avait fermement dénoncé les comportements déviants de certains magistrats, appelant à une refonte éthique en profondeur. Une mise en garde qui résonne pleinement avec l’affaire Patrick Yenou, désormais érigée en symbole des contradictions et des défis auxquels la justice gabonaise est confrontée.

«Il y a eu toute une procédure et il y a eu un avis de classement du Procureur de la République. C’est vrai nous avons été détenus par les agents sous l’ordre des magistrats, je préfère le dire ainsi même si je connais le juge qui avait donné l’ordre. Les juges nous ont exigé une certaine somme d’argent, actuellement nous voulons la restitution de notre argent», réclame le conseil de Patrick Yenou. 

Pour Me Moumbémbé qui a relancé le dossier, l’enjeu est clair : si les institutions veulent réellement regagner la confiance des citoyens, elles doivent commencer par affronter et corriger leurs propres dérives. La restitution des 100 millions, soutient-il, serait un premier signal fort. 

Plusieurs mois après les faits, une enquête sérieuse a été engagée pour déterminer le rôle de  chacun. Institution noble et de référence dans le pays, la direction générale de contre ingérence et de la sécurité militaire (DGCISM), couramment appelée  « B2 » avait dépêché une équipe depuis Libreville afin d’auditionner  toutes les parties prenantes dans cette disparition.

En revanche, le doyen des juges d’instruction se retrouverait pointer du doigt et sa auditionner sa hiérarchie refuserait de l’auditionner. Pourquoi l’audition de la magistrate citée bloque ? Qui veut éteindre définitivement ce dossier ? Qui se sent coupable et comptable dans le partage de ladite somme? Qui a pris quoi et combien ?

L’affaire Yenou dépasse aujourd’hui la simple dimension d’un litige social. Moundélé Moon selon nos investigations dit savoir dans les artères de la capitale économique, où s’est fait le partage.

        Jean-Jacques Rovaria Djodji 

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