Tracteurs et engins agricoles : La formation des machinistes et techniciens a commencé

Pour renforcer la souveraineté alimentaire du pays, le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural a officiellement lancé lundi, à Ntoum, sur la Route nationale n°1, à 42 km de Libreville, un vaste programme de formation destiné à professionnaliser la mécanisation de l’agriculture au Gabon. Cette initiative vise à doter les provinces de personnels qualifiés, capables d’exploiter efficacement les équipements agricoles récemment distribués à travers tout le territoire.

Au total, 177 bénéficiaires sélectionnés vont être formés afin de maîtriser la conduite des engins agricoles, l’entretien courant des machines et la préparation des chantiers. Ils devront également apprendre à réaliser les opérations culturales mécanisées dans le respect des normes de qualité et de sécurité, un point jugé essentiel pour améliorer la productivité et la souveraineté alimentaire.

Le groupe EBOMAF accompagne ce programme dans le cadre de sa politique de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Ses experts assureront une partie des enseignements, aussi bien théoriques que pratiques : découverte des outils agricoles, techniques de maintenance, fonctionnement des unités motrices, caractéristiques des tracteurs, systèmes d’attelage et utilisation de la prise de force.

La toute première session, a donc débuté le 1er décembre 2025 à Ntoum, au sein de la Direction provinciale de l’agriculture de l’Estuaire. D’autres sessions de formation sont prévues dans les provinces dans les semaines à venir.

Pour répondre rapidement à ce besoin, le gouvernement a mis en place un cycle de formations spécialisées. Placé sous la coordination du ministère en charge de l’Agriculture, ce programme est mené en partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle et plusieurs acteurs privés.

Le renforcement des compétences locales en matière de mécanisation devrait permettre d’optimiser les exploitations, d’augmenter les rendements et de répondre plus durablement aux besoins alimentaires des populations.

Depuis plusieurs mois, l’État a investi dans l’acquisition de machines agricoles et de matériels modernes afin de dynamiser la production nationale. Mais malgré ces efforts, les autorités ont constaté un manque important de tractoristes, de mécaniciens et de conducteurs d’engins, des profils pourtant essentiels pour faire fonctionner ces outils sur le terrain.

Elliott Ana Merveille et Christina Thélin Ondo

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