ESSASSA : La SNI veut dissiper tous malentendus autour des lotissements d’intérêt public

La Société nationale immobilière (SNI) a ouvert une campagne de sensibilisation et d’échanges avec les habitants d’Essassa, précisément ceux installés autour du Complexe universitaire Berthe et Jean, dans le deuxième arrondissement de la Commune de Ntoum, à une trentaine de kilomètres de Libreville, sur la Route nationale 1. Ces sessions de discussions qualifiées de pédagogiques et de participative, sont destinées à présenter les futurs projets d’aménagement envisagés par l’État et à recueillir les inquiétudes des populations installées dans cette zone stratégique.

Au cœur des discussions, les occupants de parcelles et de lotissements concernés sur le sort qui leur est réservé d’ici à la mise en œuvre des chantiers préconisés par l’Etat sur leur espace de vie.

La zone devrait notamment accueillir plusieurs infrastructures d’envergure, dont une route à deux fois deux voies reliant Bikélé à Essassa, ainsi que des logements pour répondre aux orientations des plus hautes autorités. Une annonce qui suscite toutefois des inquiétudes chez certains résidents.

« Nous acceptons la vision du président de la République. S’il dit qu’il a un projet, nous respectons la loi. Mais que cela se fasse dans la légalité », a souhaité une occupante du site. « Nous ne sommes pas contre votre travail. Regardez simplement ce que vous pouvez faire pour nous. C’est tout ce que nous demandons », en a rajouté une autre.

Face aux préoccupations exprimées, la SNI, propriétaire du site, avec un titre foncier à l’appui, a tenu à apporter des éclaircissements. « Il s’agit d’un espace de 1 300 hectares, destiné à accueillir près de 300 000 habitants. Nous sommes venus rassurer les populations que le travail avance. D’ici deux mois, nous reviendrons présenter les avancées en présence des autorités administratives, mais surtout finaliser ce qui a été entamé », a expliqué Jean-Pierre Ondounda, Directeur général de la SNI.

Il a par ailleurs précisé les étapes à venir. « Dans un premier temps, il s’agit surtout d’identifier le cadre bâti, car il est facile de reconnaître une maison. Pour les terrains nus, une enquête foncière sera réalisée pour déterminer les propriétaires exacts. Les infrastructures prévues ici sont les hôpitaux, lycées, caserne de sapeurs-pompiers, etc. Elles profiteront en premier lieu aux populations d’Essassa », a-t-il dit.

À l’issue des échanges empreintes de franchise, les deux parties se sont séparées dans la sérénité, chacune exprimant sa volonté de poursuivre le dialogue autour de ce vaste projet d’aménagement.

Féeodora Madiba et Stone Ferrari Mikala

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