La gabonaise Linda-Franckline Issima, mère de 7 enfants, la quarantaine révolue a été retrouvée morte le 02 novembre dernier à la ferme de Bikélé Nzong dans le 2e arrondissement de Ntoum où elle travaillait. Pierre-Joachim Kombila, son époux visiblement déboussolé qui ne croit pas à la mort naturelle de sa femme, laquelle se portait à merveille le matin quand s’est rendue au boulot, s’interroge.
La corps de la défunte a été retrouvée nu mais sans hématomes, indique la télévision privée Renaissance TV. Selon le veuf, il a été vite débarrassé par les pompes funèbres sans attendre le constat des services compétents. Une attitude que tous les habitants de Bikélé Nzong ne comprennent pas.
« Je viens ici dénoncer les conditions suspectes dans lesquelles est morte ma femme. Dimanche 02 novembre, j’ai été appelé par l’agence qui a recruté mon épouse du côté de Bikélé Nzong pour un travail au sein d’une ferme qui m’a appelé pour me dire que mon épouse a un souci au travail et il fallait que je m’approche des lieux », a t-il expliqué.

S’en suivra ensuite le coup de fil d’un gendarme. « le monsieur va me dire : je suis sur les lieux au niveau de la ferme. Là, à mes pieds, il y a le corps de votre femme qui est là sans vie », a-t-il ajouté.
Arrivé en catastrophe sur les lieux, avec sa propre grande sœur et sa belle-sœur, le désormais veuf sera choqué par la précipitation avec laquelle les pompes funèbres ont été instruites de débarrasser le corps alors que la logique aurait voulu qu’on attende le constat du Procureur, déplore Joachim-Pierre Kombila également sidéré par l’interdiction faite aux badauds et à la famille de prendre la moindre photo.
L’éprouvé se heurte aussi au fait que certains services judiciaires qui se disent incompétents, les renvoyant ainsi vers d’autres.
Antoine Relance