La candidate aux législatives à Ntoum, Camélia Ntoutoume Leclercq (centre) et ses colistiers aux locales durant sa déclaration le 28 septembre à Meyang (50 km de Libreville) © Gabonactu.com
La candidate aux législatives du 27 septembre 2025 dans le 1er arrondissement de Ntoum, (40 km de Libreville, sur la Route nationale 1), sous la bannière du Parti démocratique gabonais (PDG, ancien parti au pouvoir), Camélia Ntoutoume Leclercq, s’est indignée dans un point de presse de l’annulation du scrutin dans sa circonscription électorale pour des motifs, selon elle, inexplicables.
« C’est bien la première fois que j’apprends qu’on peut avoir une suspicion de tentative de fraude qui conduit à l’annulation d’un scrutin ; c’est quand même quelque chose de très grave », a fustigé Mme Ntoutoume Leclercq.
Le scrutin couplé des législatives et locales 2025 à Ntoum a été annulé pour suspicion de tentative de fraude. Les candidats de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB, parti au pouvoir), de l’Union nationale (UN), de l’Union pour la république (UPR) et d’un indépendant ont remis en cause la légitimité des scrutateurs présents dans un centre de vote.
La candidate du PDG s’est dite par ailleurs étonnée de cette suspicion de tentative de fraude, dans la mesure ou la fameuse liste des scrutateurs avait servi au référendum et à l’élection présidentielle du 12 avril dernier.
Pour elle, « la liste querellée est le fruit d’une réflexion consensuelle des partis et de la société civile ayant servi à l’organisation du référendum et de l’élection présidentielle ».
Camille Boussoughou
