« Un fiasco », résume Julien Nkoghe Bekalé parlant des élections législatives et locales du 27 septembre dont il exige l’annulation pure et simple sur toute l’étendue du territoire national.
L’ancien premier ministre a très amère dans une publication sur son compte Facebook. « Ces scrutins, qui auraient dû être un moment de consolidation démocratique et de cohésion nationale, ont malheureusement été entachés d’irrégularités massives et d’une organisation chaotique à travers l’ensemble du pays », se désole-t-il.
Les coupables, selon l’ancien chef de l’administration gabonaise, sont le ministère de l’Intérieur, la CNOCER ainsi que ses démembrements locaux et consulaires qui ont « manifestement failli à leur mission ».
« La seule responsabilité de ce fiasco incombe donc au Gouvernement, qui avait la charge d’organiser ces élections », cogne Julien Nkoghe Bekalé.
Fin connaisseur de l’administration gabonaise, Nkoghe Bekalé « appelle solennellement le Président de la République, garant de la Constitution et arbitre du fonctionnement régulier des institutions, afin qu’il prenne toutes les dispositions nécessaires pour préserver la paix civile et restaurer la confiance des citoyens dans notre processus électoral ».
« Notre démocratie ne peut progresser sans vérité, sans justice et sans respect des règles », conclu-t-il.
Marie Dorothée
